Russie-USA : "un mécanisme développé " pour maintenir le cessez-le-feu en Syrie

Les militaires russes et américains ont trouvé un "mécanisme effectif" permettant de maintenir la cessation des hostilités en Syrie, a affirmé le chef du Centre pour la réconciliation à la base aérienne de Khmeimim.

"La partie américain travaille avec des groupes d'opposition et a été capable de les convaincre que le 'régime de silence' doit être observé", a déclaré le lieutenant général, Sergueï Kouralenko, cité par le site d'information russe Russia Today.

Il a souligné qu'aucun bombardement n'avait été enregistré dans l'est de Ghouta, dans la province de Damas, dans le sud-ouest de la Syrie.

"Ces tâches sont respectées et par la partie américaine et par les forces gouvernementales syriennes", a précisé le chef du Centre.

Quant au niveau de violence en Syrie, selon Sergueï Kouralenko, il a sensiblement diminué depuis le moment où le cessez-le-feu négocié par la Russie et les Etats-Unis a été lancé à la fin de février, recevant le soutien de différents groupes armés d'opposition. 

Les groupes terroristes tels que l'organisation autoproclamée "Etat islamique" (Daech/EI) et le Front al-Nosra (affilié à al-Qaïda) ne font pas partie de l'accord.

"Depuis la création du Centre le 27 février, le niveau de violence a fortement chuté. Le nombre (d'incidents lors de) bombardements a été divisé par huit des deux côtés", a indiqué le représentant russe.

"Bien que des tensions aient été observées à quelques reprises au nord de Lattaquié, d'Alep et dans certaines zones de la province de Damas, de façon générale la situation se stabilise en Syrie", a-t-il jugé.

Alep, l'une des plus grandes villes de Syrie, reste une zone de tensions entre les différents belligérants prenant part à la guerre civile, et la ville continue d'être aux mains de différentes milices, pro ou anti-gouvernementales.

Mardi, une attaque commanditée par des rebelles radicaux a visé un hôpital à Alep qui était sous contrôle des forces de Damas, a rapporté l'agence de presse syrienne Sana, faisant état d'au moins trois morts et une douzaine de blessés.

APS

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