Fiscalité : le recouvrement connaît un accroissement annuel de 12 à 13 %

Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa a indiqué mercredi que le recouvrement fiscal qui connaît un accroissement annuel de 12 à 13 % contribuera à drainer des fonds, expliquant que la structure fiscale qui était constituée de 60 % de la fiscalité pétrolière commence à changer en faveur de la fiscalité ordinaire.

En réponse aux questions des membres de l'APN sur le projet de loi portant règlement budgétaire de 2013, le ministre a indiqué que fiscalité ordinaire devrait atteindre, d'ici 2016, 3100 milliards DA contre 1500 milliards DA pour la fiscalité pétrolière.

Nécessité de moderniser l'administration fiscale ainsi que celle des domaines et du Trésor public

Pour mobiliser les ressources fiscales et exploiter de manière optimale la réserve fiscale, le ministre a souligné la nécessité de moderniser l'administration fiscale ainsi que celle des domaines et du Trésor public.

La modernisation de l'administration fiscale figure parmi les priorités de son département pour réaliser les objectifs tracés, a-t-il précisé.

Le gouvernement a gelé des projets secondaires qui ne sont pas nécessaire pour le développement

A une question sur le gel de certains projets, M. Benkhalfa a indiqué que le gel ne veut pas dire annulation, précisant que les projets qui ont été gelés à ce jour sont des projets secondaires et non pas des projets nécessaire pour le développement.

Par ailleurs, le ministre des Finances  a indiqué que la mobilisation des ressources financières intérieures contribuera à surmonter la situation financière difficile engendrée par la chute des prix du pétrole.

La mobilisation des ressources financières intérieures contribuera à surmonter la situation financière difficile  

Benkhalfa a préconisé que l'Algérie connaîtra une situation financière difficile en 2016, 2017 et 2018 qui sera épargnée par la vigilance, la prospective et la mobilisation des ressources financière intérieures.

Il s'agit notamment, a-t-il ajouté,  du dispositif de régularisation fiscale volontaire lancé en 2015 et l'emprunt obligataire lancé récemment pour le financement des projets d'investissements.

M. Benkhalfa a souligné dans le même contexte la nécessite de passer du financement budgétaire au financement par la bourse estimant que cela permettra d'optimiser l'efficacité économique.

 

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