La mise à la retraite des professeurs de CHU ayant atteint l'âge légal est irréversible

Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé dimanche à Alger, que la décision de mise à la retraite des professeurs de CHU chefs de services ayant atteint l'âge légal était "irréversible". 

M. Boudiaf a indiqué en marge de l'inauguration de structures sanitaires à Alger et sa périphérie que la décision de mise à la retraite des professeurs de CHU ayant atteint l'âge légal était une "décision irréversible", soulignant que les jeunes professeurs de CHU attendaient une promotion après l'organisation d'un concours.

Le ministre de la Santé avait déclaré que la mise à la retraite "n'est pas une sanction" mais une décision qui s'inscrit dans le cadre des lois nationales en vigueur au double plan national et international.  

La mise à la retraite des ces professeurs ne signifiait pas une rupture définitive avec le ministère mais, a-t-il dit avant d'expliquer, qu'ils pouvaient assurer la formation et l'encadrement outre les projets de recherche ou de supervision de thèses dans le cadre de la contractualisation avec le ministère. 

Les professeurs de CHU chefs de services dans les hôpitaux nationaux ont demandé aux autorités publiques de ne pas les mettre à la retraite à l'âge légal soit 65 ans car "pouvant encore servir". 

Actuellement, 170 professeurs hospitalo-universitaires occupent des postes de chefs de services sur l'ensemble du territoire national. Ils doivent être remplacés juste après l'organisation d'un concours par la tutelle. APS

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