Palestine : Mahmoud Abbas réélu à la tête du mouvement Fatah

Le président palestinien Mahmoud Abbas a été réélu à la présidence du mouvement de libération de la Palestine (Fatah) mardi à l'ouverture du septième Congrès du parti, a annoncé le porte-parole de ce rassemblement.

 M. Abbas, 81 ans, a été reconduit à la tête du Fatah lors d'un vote "par consensus", a expliqué Mahmoud Abou al-Hija, lors d'une conférence de presse.

 Le Fatah est la principale composante de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), créée en 1964 à El Qods occupée, regroupant alors les principaux mouvements nationalistes palestiniens et reconnue en 1974 par l'Assemblée générale de l'ONU et la Ligue arabe comme "l'unique représentant légitime du peuple palestinien".

 Le comité exécutif de l'OLP est la seule instance habilitée à prendre les décisions engageant les Palestiniens, notamment dans le cadre du processus de paix avec l'occupant israélien.

 Mahmoud Abbas dirige l'OLP depuis novembre 2004, après la mort du leader historique des Palestiniens Yassser Arafat.

 L'OLP chapeaute l'ANP (Conseil législatif), qui siège à Ramallah et a été instaurée le 1er juillet 1994 au retour d'Arafat dans la bande de Ghaza, après 27 ans d'exil, aux termes des accords d'Oslo (1993).

 Le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, le Fatah, réunit mardi son premier congrès depuis sept ans, pour évoquer notamment les différentes initiatives de paix face à la colonisation israélienne qui se poursuit dans les territoires occupés.

 Le point d'orgue du Congrès sera l'élection à partir de vendredi de ses instances dirigeantes, le Conseil révolutionnaire -- 80 membres élus et une quarantaine nommés -- et le Comité central -- 18 membres élus et quatre nommés par le président.

 L'objectif du Congrès, explique Mahmoud Abou al-Hija, porte-parole du Fatah, est d'élaborer un programme politique et voir ce qu'il y a à faire face à l'impasse des négociations de paix israélo-palestiniennes. Le Fatah évoquera ainsi, assure-t-il, les différentes initiatives de paix de la France ou des pays arabes et la possible saisie du Conseil de sécurité de l'ONU face à la colonisation israélienne qui se poursuit dans les territoires occupés. APS

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