Le président de l’ABEF, Boualem Djebbar : plus de 8.200 milliards de dinars de crédits à l'économie en 2016

Le président de l'ABEF, Boualem Djebbar

En dépit de la crise financière provoquée par la chute drastique des cours du brut, les crédits débloqués par les banques pour financer l’économie ont, paradoxalement, connu une hausse de 17%, en 2016. 

Le président de l’Association des banques et établissements financier (ABEF), Boualem Djebbar escompte que ce rythme de financement va être maintenu, les banques restant engagées à assurer sa continuité pour contribuer à relancer l’économie.

Il explique que ce sont les surliquidités de fonds amassées par les banques, de même que les recettes générées par la vente des hydrocarbures qui ont permis de pérenniser ce financement.

Le président de l’ABEF estime la valeur des fonds débloqués, durant l’année 2016,  par les banques, sous forme de crédits d’encours, au bénéfice des entreprises publiques et privés, mais également aux ménages, à plus de  8.200 milliards de dinars.

Il indique que les axes stratégiques bénéficiant en priorité de ces crédits sont ceux de l’industrie, de l’agriculture et du tourisme, parce que considérés  productifs et créateurs de richesse.

De l’analyse de la structure des crédits alloués à l’économie, M. Djebbar relève que la tendance de ce financement « est clairement affichée », 75% parmi eux étant accordés à moyen et long terme au bénéfice de l’investissement productif.

Mais pour autant, observe-t-il, ces crédits n’ont pas négligé les ménages soucieux de s’investir dans l’achat de biens immobiliers ou de biens de consommation, afin, dit-il, de privilégier la production et l’investissement productif dans le pays.

Il rappelle, également, que les banques jouent un rôle majeur en direction des entreprises possédant des capacités d’exportations au profit desquelles, signale-t-il, elles débloquent des financements et dispensent des conseils sur la manière de nouer des relations avec des partenaires étrangers.

A propos des résultats obtenus par l’emprunt national public, qui auraient permis de couvrir le déficit du trésor, à hauteur de 18%, pour un montant total de plus de 300 milliards de dinars et celle de la mise en conformité fiscale, l’invité rappelle seulement que cette dernière opération a été reconduite par la loi de Finances de 2017.

 

 

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