Le président de la Société algérienne de pharmacie : la prévention, l'information du public et la recherche scientifique pour mieux protéger la santé des Algériens

L’industrie pharmaceutique nationale a permis, grâce à sa production, de diminuer de 25% les importations de médicaments, affirme le président de la Société algérienne de pharmacie (SAP), Dr Farid Benhamdine qui estime, d’autre part, qu’une symbiose entre la prévention, l'information et la recherche pourrait contribuer à mieux protéger la santé des Algériens

Accueilli ce lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le président de SAP signale que la majeure partie de la production locale de médicaments (environ 90%) est constituée de génériques

S’interrogeant sur les possibilités du pays à se lancer dans la mise au point de traitements médicaux, il considère que pour aborder cette importante étape, il faudrait fondamentalement revoir la formation pharmaceutique et se lancer  dans la création de centres de recherche, « nécessitant d’énormes moyens » et mutualiser dans cette perspective toutes les capacités nationales pour les financer.

De la consommation de médicaments en Algérie, dont il impute pour une large part la responsabilité à un large usage du tabac, le Dr Benhamdine considère que celle-ci ne pourrait être revue à la baisse que si, souligne-t-il, tous les organes de l’Etat se décidaient à accorder un plus large intérêt à la prévention ce qui, selon lui, n’est pas le cas actuellement.

S’il existait plus de campagnes de prévention, déclare-t-il, nous aurions beaucoup moins de maladies à traiter, parmi lesquelles il fait état des nombreux cas cancers.

Se faisant insistant, le président de la Société Algérienne de pharmacie appelle à créer une symbiose entre prévention, information du public et recherche qui pourrait sans nul doute, assure-t-il, contribuer à diminuer le nombre de maladies et partant, à moins importer et consommer de médicaments

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