Rupture des soins pour cancéreux : le ministère de la Santé s’explique

Commentant des informations faisant état de ruptures des traitements de lutte contre le cancer, le ministère de la Santé a tenu, dimanche, à rassurer quant à leur disponibilité, « actuelle ou prochaine ».

S'agissant de l'acide Ibandronique, utilisé par les malades sous une forme injectable, il explique que l’avis d’appel d’offres lancé, «depuis quelques années», s’est révélé «infructueux» amenant à remplacer le produit par un remède équivalent, à savoir l’acide zoledronique « qui est actuellement disponible ».

Concernant le Crisantaspase, destiné au traitement de la leucémie, le ministère signale que celui-ci fait l’objet d’une « tension mondiale » en raison  de son rationnement par un unique fabricant. Il tient cependant à rassurer les malades quant à la réception d’une « nouvelle quantité », dès janvier 2018.  

Pour ce qui a trait au médicament dénommé Cytarabine, il indique, par ailleurs, avoir procédé à son importation auprès d'un autre laboratoire, assurant que les premières quantités « actuellement sous douane » pourront couvrir les besoins de soins durant deux mois environ.

Le ministère de la Santé informe, d’autre part, que le Dacarbazine est quant à lui disponible en raison d’un approvisionnement effectué auprès de deux laboratoires internationaux.

Il signale, en outre, que le Melphalan est actuellement « en rupture » en raison, explique-t-il, du changement du fabricant, dont il précise qu’il a réclamé une augmentation « faramineuse » de prix laquelle a donné lieu à un scandale de dimension internationale.

Faisant part de la disponibilité du Mesna, le département de Mokhtar Hasbellaoui informe les malades que le Vincristine est également « en rupture », en raison de problèmes d’ordre technique au niveau des laboratoires qui en assurent la production, les obligeant à en décaler la livraison au mois de février 2018. Il estime, à ce titre, que le Vinblastine, dont la disponibilité est assurée, pourrait constituer une « alternative thérapeutique ».

S'agissant du Lapatinib, la même source annonce que son importation a été retardée en raison de contraintes administratives « exogènes » ajoutant, toutefois, qu’une quantité égale à deux mois de stock, est « en cours de libération » précisant que la prochaine expédition de ce médicament est prévue pour début janvier 2018.

Le ministère de la Santé fait également savoir que l’importation du Pazopanib a également été retardée à la suite de contraintes également « exogènes », ajoutant que la commande est en « instance de libération » par le Laboratoire national de Contrôle des Produits pharmaceutiques.  

 

 

 

 

National, Société, Santé