Au moins sept Palestiniens ont été tués et pas moins de 550 d'autres ont été blessés par des tirs de soldats d'occupation israéliens dans la bande de Ghaza, lors d'une marche de protestation de plusieurs milliers de manifestants marquant le 42ème anniversaire du Jour de la Terre.
Le ministère palestinien de la Santé a dévoilé vendredi l'identités des sept martyres parmi eux un adolescent âgé à peine de 16 ans.
Plus de 550 Palestiniens ont également été blessés après que les forces israéliennes aient tiré à balles réelles sur les manifestants et aient utilisé des gaz lacrymogènes pour les repousser d'une clôture fortement fortifiée, selon le Croissant Rouge.
La manifestation commémore le Jour de la Terre, qui marque le jour -le 30 mars 1976- où six citoyens palestiniens d'Israël ont été tués par les forces israéliennes lors des manifestations contre les confiscations de leurs terrains par Israël.
La marche a été réclamée par toutes les factions politiques et plusieurs organisations de la société civile palestinienne dans l'enclave assiégée. S'adressant aux manifestants, le chef du mouvement de résistance Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré que le peuple palestinien a prouvé à maintes reprises qu'il pouvait prendre l'initiative et faire de grandes choses. Cette marche est le début du retour vers toute la Palestine.
Un Palestinien tué par les forces d'occupation israéliennes avant le rassemblement à Ghaza
Un agriculteur palestinien a été tué tôt vendredi dans la bande de Ghaza par un tir d'artillerie de l'occupant israélien, à quelques heures d'un rassemblement de protestation à l'occasion de la «Journée de la terre».
Selon un porte-parole du ministère de la Santé palestinien, il s'agit d'un homme âgé de 27 ans, identifié comme Omar Samour, qui a été tué près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza.
Selon des témoins oculaires, il se trouvait sur ses terres près de la frontière lorsque l'incident a survenu.
A partir de vendredi, pendant plus de six semaines, lors d'un rassemblement intitulé «la grande marche du retour», des milliers de Palestiniens --coupés du reste du monde en raison du blocus israélien, sont appelés à camper à quelques centaines de mètres de la barrière israélienne qui clôt la frontière de Ghaza.
Le début de la protestation coïncide avec la «Journée de la terre», hommage annuel à six palestiniens tués en 1976 lors de manifestations contre la confiscation de terres par l'occupant israélien.
Journée de la terre : «La Palestine et El-Qods ne sont ni à vendre ni négociables»
Les Palestiniens sont déterminés à poursuivre la lutte pour recouvrer leurs droits légitimes, a indiqué vendredi à Moscou l'ambassadeur de la Palestine en Russie à l'occasion de la commémoration de la Journée de la terre, réitérant que la Palestine et El-Qods ne sont «ni à vendre ni négociables».
«Les terres palestiniennes et la ville sainte d'El-Qods ne sont pas négociables et ne sauraient faire l'objet de marchandage. C'est le message que nous lançons aujourd'hui à la communauté internationale, alors que nous commémorons le 42è anniversaire de la Journée de la terre», a déclaré Abdelhafiz Nofal , lors d'une conférence de presse à Moscou.
«Les Palestiniens sont résolus à rester mobilisés pour recouvrer leurs droits. Pour cela, nos dirigeants privilégient un règlement politique (ndlr, du conflit israélo-palestinien) afin que notre pays intègre le concert international en jouissant de tous ses droits», a ajouté le diplomate palestinien qui a appelé, une nouvelle fois, à la nécessité de mettre en place un nouveau mécanisme international de règlement de la crise au Moyen-Orient.
La Journée de la terre est commémorée, le 30 mars de chaque année depuis 1976, pour dénoncer la politique de l'expropriation des terres palestiniennes par l'occupant israélien. Des manifestations sont organisées dans toutes les villes palestiniennes.
Ce vendredi dans la bande de Ghaza, sept Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats israéliens, lors d'une marche de protestation de plusieurs milliers de manifestants à l'occasion de la Journée de la terre. Le Croissant-Rouge palestinien a également recensé plus de 200 manifestants blessés.
Des dizaines de milliers manifestants, selon des sources palestiniennes ont convergé en plusieurs points de rassemblement pour «la grande marche du retour», un mouvement de protestation qui doit durer six semaines pour exiger le «droit au retour» des réfugiés palestiniens et dénoncer le strict blocus de Ghaza par l'occupant israélien.
Une ONG britannique appelle à l’arrêt de l’effusion de sang
L’organisation britannique de solidarité avec la Palestine, Palestine Solidarity Campaign (PSC) a appelé vendredi à l’arrêt de l’effusion du sang dans les territoires palestiniens occupés après l’assassinat par les forces d’occupation israéliennes d’au moins sept palestiniens à Ghaza.
«Le gouvernement du Royaume-Uni et la communauté internationale doivent agir maintenant pour mettre fin à l'effusion de sang», a publié l’ONG sur son compte tweeter, affirmant que «les Palestiniens ont le droit légal de protester».
Exprimant son indignation, PSC a ajouté, «Israël doit être sommé de retirer ses tireurs d'élite de la frontière. Il n'y a aucune justification morale et légale pour tirer sur une foule non armée».
Dans un autre tweet, la même organisation a écrit : «vous prenez leur terre, vous les enfermez dans le plus grand camp de réfugiés dans le monde, et lorsqu’ils protestent, vous envoyez des tireurs d'élite pour les abattre».
Au moins sept Palestiniens ont été tués et pas moins de 550 autres ont été blessés par des tirs de soldats d'occupation israéliens dans la bande de Ghaza, lors d'une marche de protestation de plusieurs milliers de manifestants marquant le 42ème anniversaire du Jour de la Terre.
La Journée de la terre est commémorée, le 30 mars de chaque année depuis 1976, pour dénoncer la politique de l'expropriation des terres palestiniennes par l'occupant israélien. Des manifestations sont organisées dans toutes les villes palestiniennes.
La marche a été réclamée par toutes les factions politiques et plusieurs organisations de la société civile palestinienne dans l'enclave assiégée. APS
