Le ministre de la Communication : en dépit de certains de ses « aspects outranciers », la liberté de la presse est devenue une réalité

A l’occasion de la célébration par l'Algérie de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la chaine 3 de la Radio Algérienne recevait, ce mercredi, le ministre de la Communication, Djamal Kaouane.

S’exprimant à l’émission L’Invité de la rédaction, celui-ci a d'abord fait part du message du président Bouteflika, rendant hommage aux générations de journalistes qui ont eu à se succéder, de la période de la révolution armée à ce jour, particulièrement pour le rôle qu’ils n’ont cessé de jouer pour informer et sensibiliser leurs compatriotes.

Comme cela a été souligné par l’UNESCO, le ministre rappelle, d’autre part, que la liberté de la presse représente l’un des vecteurs concourant à l’état de droit et à la démocratie, ajoutant que pour ce qui concerne l’Algérie en particulier, la liberté de la presse, en dépit de « certains de ses aspects outranciers », est devenue une réalité.

Amené à s’exprimer sur la difficulté des journalistes à avoir accès à l’information pour rapporter, par exemple, des affaires de malversations, M. Kaouane admet qu’il reste un « gros effort » à faire de la part des institutions afin de garantir une accès aux sources, une disposition dont il signale qu’elle figure déjà dans le plan d’action du gouvernement.

De la situation financière « difficile » et des « pressions » auxquelles sont confrontés certaines  publications, il répond que la liberté de la presse est garantie, ajoutant que si de telles pressions existent vraiment, il faudrait qu’elles soient « documentées et prouvées ». Pour lui, la crise économique à laquelle est confrontée l’Algérie, peut être en soi une forme de pression.

Même si déclare-t-il, il existe une diversité d’opinion et des positions opposées à la ligne du gouvernement, le ministre de la Communication affirme, en outre, sa disponibilité à maintenir un dialogue constant avec les acteurs des médias pour examiner ensemble les problèmes auxquels ils sont confrontés.

D’une ouverture plus large du paysage de l’audiovisuel et de la difficulté de certaines chaines de télévision à obtenir leur agrément, M. Kaouane relève que six parmi elles se sont déjà vu délivrer un quitus pour diffuser légalement. Cela représente, ajoute-t-il,  un « acquis considérable » pour le pays en matière de diversité dans ce paysage.   

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