Nourredine Yassa à propos de la cadence de développement des sources d’énergie renouvelable : « nous pouvons faire mieux »

Existe-t-il un fossé entre les ambitions affichées par le gouvernement, déclarant le développement des énergies renouvelables « priorité nationale » et les maigres résultats obtenus, hysqu'alors, dans le domaine ?

Poussé à reconnaitre que « nous pouvons faire mieux » M. Nourredine Yassa se contente de faire part d’un programme « très ambitieux », actualisé en 2015, prévoyant à l'horizon de 2030, une production d’électricité de 22.000 mégawatts, tirés de l’installation de panneaux solaires.

Reçu, jeudi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur général du Centre de développement des énergies renouvelable confirme que sur ce programme, il n’en a, à ce jour, été réalisé que l’équivalent de 400 mégawatts sous la forme de panneaux photovoltaïques, dont il précise qu’ils sont fabriqués localement.

Il signale, par ailleurs, que divers intervenant, parmi lesquels il cite le ministère de l’Environnement et des énergies renouvelables et ceux de l’Intérieur et de l’Energie, se sont investis pour promouvoir l’usage de ce type d’énergie.  

Sans en préciser la nature, M. Yassa fait savoir que des actions viennent d’être lancées pour accélérer la cadence des réalisations et conforter ainsi le modèle de transition énergétique au bénéfice de nombreux secteurs économiques et sociaux dans le pays.

Compte tenu du temps d’ensoleillement dont bénéficie l’Algérie (jusqu’à 21 heures dans certaines régions), l’intervenant note que c’est beaucoup plus que ce que recoivent des pays Européens « qui nous dépassent en capacités installées » ajoutant que le pays dispose de la maitrise technologique pour mener à bien les chantiers de production d’énergie solaire.

 

 

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