Erdogan s'entretient avec Rohani avant l'ouverture de la tripartie sur la Syrie

Ph.DR

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est  entretenu vendredi avec son homologue iranien Hassan Rohani, avant l’ouverture officielle du Sommet tripartie qui devra se focaliser sur la résolution de la crise syrienne et la poursuite de la coordination entre les trois pays dans la lutte contre le terrorisme, a rapporté l'agence de presse turc Anadolu.

«Aujourd'hui est une journée vraiment importante et significative (...). Nous tiendrons une réunion importante à Téhéran après celle de Sotchi et celle tenue en Turquie», a déclaré M. Erdogan. 

La réunion bilatérale qui a eu lieu avant le début du sommet trilatéral entre les dirigeants de la Turquie, de la Russie, et de l’Iran, s'est tenue pendant 45 mn à huis clos au Sadabad Palace.

La Russie, l’Iran et la Turquie ont entamé depuis 2017 un processus visant à résoudre la crise syrienne en allant vers un dialogue entre le gouvernement et les opposants ainsi que l'établissement d’une nouvelle constitution dans ce pays.

Ce processus a commencé avec la mise en place de cessez-le-feu locaux dans diverses parties de la Syrie et progresse maintenant sur la voie du règlement politique de la crise.

Le sommet de Téhéran se tiendra au niveau des chefs d’Etat et des  ministres des Affaires étrangères, dans le sillage de la réunion d’Astana organisée au Kazakhstan à la mi-mars, ont indiqué les autorités iraniennes.

Le sommet devrait également aborder la situation dans la province d'Idlib (nord-ouest), près de la frontière turque, a indiqué de son côté le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov soutenant que «les forces syriennes sont déjà prête à régler ce problème».

La province d'Idlib reste le dernier grand bastion terroriste en Syrie. La Russie, l'Iran et Turquie avaient mené récemment d'intenses négociations en vue de rétablir la sécurité dans cette zone.

Mardi, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a exhorté mardi les présidents russe, iranien et turc «à trouver une solution  politique» pour éviter le recours à une opération militaire à Idlib, craignant pour la vie des populations de la province. 

Une conférence de presse conjointe sera tenue par les dirigeants des trois pays après le sommet.

APS

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