Concours "Prix El Manara" de la Grande Mosquée d’Alger : les noms des 3 lauréats dévoilés

ِC'est un jeune poète de Skikda qui a décroché le premier "Prix El Manara" et répondant au nom de Mohamed Boutharène suivi de deux poétesses : Fatiha Maamri (Ghardaia) et Samira Ben Aissa (Biskra) qui ont eu les deux prix d'encouragement du concours de poésie décrivant la Grande Mosquée d'Alger, initié par la Radio Algérienne, sous l'égide du président de la République Abdelaziz Bouteflika.

L’annonce des lauréats du concours "Prix El Manara" est faite en fin de cet après midi par le Jury chargé de l’évaluation des œuvres des candidats en lice, lors d'une cérémonie organisée à cet effet au Centre international des conférences (CIC) à Alger.

Présent à cette cérémonie, le directeur général de la Radio algérienne, Chaabane Lounakel a souligné que la Radio "accompagne aujourd'hui cet édifice civilisationnel et architectural qui rayonne et diffuse la paix, la modération et la tolérance de l'Islam", ajoutant, dans ce sens, qu'il y'aura d'autres éditions de ce prix sur les différents thèmes dans les deux langues, arabe et tamazight".

Pour sa part, le ministre de la Communication, Djamel Kaaouane a affirmé dans une allocution, lue en son nom par le secrétaire général du ministère, Abdelkader Oulmi que "ce prix est une précieuse contribution littéraire et artistique pour cet édifice religieux et scientifique unique".

Il a relevé, dans ce cadre, l'apport de cette mosquée en matière de "diffusion des valeurs du juste milieu et de la modération".

En passage ce dimanche matin à la Chaine 1, le docteur Abdallah Achi et néanmoins président du jury du "Prix El Manara" a souligné que "le but derrière ce concours est fait, d’une part, pour la mise en valeur de ce vestige urbanistique, historique et civilisationnel qui marque une étape dans l’histoire algérienne empreinte de la construction de cet grandiose édifice". "De l’autre part, ajoute-t-il, il s'agit de rehausser l'expression poétique algérienne afin de promouvoir l’expression identitaire et celle de l’appartenance à ce pays.

Professeur de littérature à l’université de Batna, M. Achi a indiqué que "la Commission qu’il préside a reçu 600 poèmes dont nombreux étaient d’orès et déjà écartés pour non-conformité aux conditions technique, thématique et juridique énoncées lors du lancement de ce concours".

En deuxième étapes, explique-t-il sur les ondes de la Chaine 1 de la Radio national, "on a procédé à une classification selon les critères scientifiques afin d’entamer la dernière étape consistant à faire sortir du lot un groupe de poètes gagnants qui, faut-il souligner, ont présenté des poèmes dignes de la valeur ajoutée à la poésie algérienne".

« Il y a trois gagnants retenus sur 100 lauréats ayant concouru avec de beaux poèmes sur les plans artistique et poétique », note le président du jury, ajoutant qu’« une quarantaine seront publiés dans un recueil intitulé « Diwan el Manara » pour marquer cet événement historique.   

Pas moins de 1100 poètes ont concouru, doit-on rappeler, dans cet événement qui s’inscrit dans le sillage de la mise en valeur des vestiges historiques et les valeurs touristique du pays.

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