Pétrole : le panier de l'Opep recule à 71,07 dollars le baril

Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a reculé, lundi à 71,07 dollars le baril, contre 72,38 dollars la veille (vendredi), a indiqué mardi l'Organisation pétrolière sur son site web. 

Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen(Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).

Lundi, les cours du pétrole reculaient en cours d'échanges européens, la forte croissance des derniers mois étant freinée par les récentes déclarations du président américain Donald Trump affirmant que l'Opep allait augmenter sa production.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait cet après-midi 71,81 dollars à Londres, en baisse de 34 cents par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril de WTI pour la même échéance cédait 45 cents à 62,85 dollars.

Depuis le début de l'année, le Brent s'affichait en hausse de 31,5% et le WTI de 33,9%, même si les cours s'éloignaient de leurs records en près de six mois atteints la semaine dernière.

Si le marché avait été galvanisé par l'annonce que les Etats-Unis ne renouvelleraient pas leurs exemptions de sanction accordées à certains importateurs de brut iranien, les cours avaient souffert vendredi quand Trump avait affirmé avoir obtenu de membres de l'Opep qu'ils augmentent leur production pour compenser cette baisse de l'offre.

Cependant, les lourdes pertes de vendredi s'expliquent également par des prises de bénéfice après le bond des cours du début de la semaine, "car il va falloir attendre une réponse plus tangible de l'Opep", ont tempéré des analystes.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, dont la Russie, sont engagés depuis début 2017 dans un accord de limitation de leur production.

Si l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a déjà promis d'augmenter sa production pour compenser les baisses de l'offre iranienne, le royaume n'a pas annoncé quand il comptait commencer à pomper plus.

L'Opep et ses partenaires devraient décider définitivement d'étendre ou non l'accord lors de leur réunion plénière fin juin à Vienne.

L'Organisation et ses partenaires, à leur tête la Russie réduisent leur production de 1,2 million de bpj à compter du 1er janvier 2019 pour six mois.

L’accord de réduction de la production pourrait être renouvelé lors de la prochaine réunion officielle de l'Opep, les 25 et 26 juin à Vienne.

Tags:

Economie, Energie