Les inondations catastrophiques de jeudi dernier : la responsabilité des citoyens également pointée du doigt

Dans son journal de ce mardi, la chaine 3 de la Radio Algérienne est revenue sur les conséquences mais également sur les origines des importantes inondations qui ont affecté, jeudi dernier, plusieurs localités du pays dont la capitale, se soldant par la mort de six personnes et des blessures occasionnées à de nombreuses autres.  

Donnant lieu à de nombreux et importants dégâts, les fortes précipitations, étalées dans le temps, ont provoqué le débordement de plusieurs oueds dont les eaux en furie ont, en obstruant de nombreux avaloirs, provoqué l’envahissement par les eaux de plusieurs maisons et du métro, chariant sur leur passage des matériaux hétéroclites et nombre de véhicules avec leurs passagers.

Approché par une journaliste de la radio, une habitante de la capitale a déclaré que la subite montée des eaux dans le quartier populaire de Bab El Oued lui avait rappelé les meurtrières inondations qui avait affectées celui-ci, en novembre 2001, provoquant la mort de plus de 800 personnes, la disparition de 150 autres et des dégâts évalués à quelque 30 milliards de dinars.  

Rym, une autre habitante d’Alger dont le bâtiment ou elle réside « a été envahi par les eaux », s’offusque que les services municipaux dépêchés pour réhabiliter celui-ci n’aient pas été entrepris après que « le mal ait été fait ».

Questionné à propos de l’inefficacité des avaloirs, dont nombre se sont trouvés bouchés par suite des fortes pluies, le président de l’APC dégage sa responsabilité, imputant cette situation à l’ingénieur et au bureau d’étude qui en ont assuré la conception et le suivi de la construction.

Tout en relevant la force exceptionnelle des pluies qui se sont abattues sur Alger, dont elle rappelle « qu’il en aura d’autres », la reporter de la chaine 3 n’omet pas, par ailleurs, de mettre en cause la responsabilité de citoyens, lesquels en prenant l'habitude de se débarrasser de leurs détritus n’importe où, contribuent à rendre inopérant les avaloirs, créant les conditions propice à la survenue d’inondations dévastatrices.

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