L'AMA developpe des tests antidopage à base de gouttes de sang séché

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé jeudi la mise en oeuvre de nouveaux tests antidopage à partir de gouttes de sang séché, une nouvelle méthode "qui pourrait changer la donne" à l'horizon des JO-2022 d'hiver à Pékin.

L'AMA a signé des protocoles d'entente avec sept organisations antidopage (OAD), dont les agences américaine (Usada), suisse, australienne, chinoise, japonaise ainsi que l'Agence de contrôles internationale (ACI) et le Comité international olympique, dans le cadre du développement et du déploiement de cette méthode qu'elle qualifie de "prometteuse".

"Depuis mars 2019, un comité directeur supervise l'avancement de ce projet en vue de mettre au point des tests de dépistage à partir de gouttes de sang séché pouvant être mis en œuvre dans les analyses de routine à temps pour les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2022 de Pékin", est-il indiqué dans le communiqué.

Mais l'AMA ajoute vouloir également "déterminer les aspects" de ces nouveaux tests "qui pourraient être introduits lors des Jeux olympiques et paralympiques d'été 2020 de Tokyo".

Deux groupes de travail sont donc déjà à l'œuvre: l'un, dédié aux prélèvements et au transport des échantillons, l'autre à leur analyse et leur conservation.

"Les participants à ce projet ont la conviction que les tests de dépistage à partir de gouttes de sang séché pourraient changer la donne pour la communauté antidopage", a déclaré Olivier Rabin, le directeur exécutif senior, Sciences et partenariats internationaux de l'AMA.

"Les avantages possibles" des ces nouveaux tests "sont clairs", a-t-il appuyé.

Ils consistent en la simplification du prélèvement d'échantillon, par piqûre au doigt par exemple, un très petit volume de sang nécessaire pour le test (selon le type d'analyse), le prélèvement et le transport des échantillons de tests moins chers, moins d'espace nécessaire pour conserver les échantillons et ainsi minimiser leur dégradation.

"Plus faciles, plus efficaces et moins chers à mettre en oeuvre", ces tests viendraient "compléter les contrôles d'urine et de sang en place afin d'élargir la portée des contrôles" et "permettre aux autorités de contrôle de cibler un plus grand nombre de sportifs et de prélever davantage d'échantillons, y compris dans certaines régions éloignées", conclut le communiqué.

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