Le professeur Tahar Rayane à la Radio : en raison de la pénurie des organes, seulement 170 greffes dont 163 rénales au premier trimestre 2019, et 2500 greffes en trente ans

En dépit d’efforts remarquables des professionnels de la santé, la transplantation ou greffe d’organes a encore du mal à se développer au regard des besoins urgents et vitaux des malades.

Les traditions, croyances et diverses appréhensions, conjuguées à d’autres difficultés liées aux conditions de travail, demeurent un frein à apporter les solutions idoines.

Depuis au moins près de vingt ans, le professeur Tahar Rayane, chef de service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale au CHU Naffisa Hamoud (ex-Parnet) d’Hussein Dey et président élu du Conseil scientifique de l’Agence nationale de greffe d’organes et des tissus, poursuit ses appels à la sensibilisation de l’opinion publique sur l’importance du don d’organes.

Invité ce 17 octobre à l’occasion de la journée mondiale du don d’organes et de la greffe, il souligne de nouveau « la pénurie d’organes ». Lors de  son passage ce matin à l’émission L’invité de la rédaction il a fait savoir qu’actuellement « la loi nous permet en effet de prélever des organes sur des personnes vivantes, mais les prélèvements post-mortem ne sont font toujours pas ». Il se félicite, cependant, d’un seul cas pratiqué à l’hôpital militaire de Constantine où, après la constatation de « la mort cérébrale, il a été permis la pratique du prélèvement sur la personne décédée et qui a permis de sauver deux personnes  dialysées dont un suivi chez-nous, et qui va très bien, et l’autre a été greffé à Batna, plus un autre patient qui a reçu un foie à Constantine ».