Le représentant de Abdelkader Bengrina à la Radio : "il est possible de réaliser le décollage économique de l'Algérie en une année"

Un « décollage économique » de l’Algérie en l’espace d’une année serait possible. C’est même une promesse du candidat à la présidentielle du 12 décembre, Abdelkader Bengrina, président du jeune parti El Bina, par la voix de son représentant, Hocine Salah, ce matin à la Radio.

Bengrina qui reste affirmatif quant à l’issue de cette élection à la magistrature suprême d’un pays comme l’Algérie, avait déjà déclaré qu’il sera président dès le premier tour, et qu’il n’y aura pas de deuxième tour.

Convaincu de rallier la majorité des Algériens à son plan d’action, El Bina créé en 2013 suite à la dissidence de son président du parti Hamas, compte visiblement puiser dans l’électorat de la tendance islamiste.

La promesse du « décollage économique » s’est de nouveau confirmée ce matin par le représentant de Abdelkader Bengrina lors de son passage à l’émission L’invité de la rédaction de la Radio Algérienne.   

« Nous avons un programme économique sur le court, moyen et long termes (…) que je vous invite à consulter », a précisé Hocine Selah promettant le « décollage économique » au bout de l'année 2020-2021.

Toujours sur le volet économique du plan d’action du parti, le désormais « présidentiable » Bengrina qui fut ministre sous Zeroual mais également Bouteflika, promet d’éradiquer la corruption et de tout faire pour la récupération de l’argent public dilapidé et détourné « pour le remettre dans les caisses de l’Etat ». Ceci en même temps de prioriser l’investissement dans les énergies renouvelables, l’agriculture ou encore le tourisme. Il insiste cependant sur l'institution de l'impôt sur la fortune, "il n'y a pas de raison que les pauvres payent et pas les riches", s'indigne Hocine Salah.

Comme d’autres candidats, il promet une nouvelle Constitution, la dissolution de l’actuelle APN, la séparation des pouvoirs, le renforcement du rôle de contrôle à tous les niveaux, jusqu’à l’activité du président de la République et la politique étrangère.

Au plan social, c’est le célibat, qualifié de « célibat des femmes », qui inquiète le parti de Bengrina. « 11 millions de femmes célibataires, dont 5 millions âgées de plus de 35 ans », confirme-t-il.

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