S’il est élu, le candidat à la présidentielle, Abdelmadjid Tebboune, promet de donner suite aux « exigences » populaires

« La Société civile n’a été formatée par quiconque », juge le candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelmadjid Tebboune, ajoutant que c’est à cette dernière de s'impliquer pour faire de sa présence un « vrai contrepouvoir ».  

S’exprimant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci observe que les partis politiques ne sont pas arrivés à « encadrer » la population, compte-tenu, indique-t-il, de leurs programmes. Résultat, constate-t-il, « quand la rue veut s’exprimer, elle le fait toute seule ».

Faut-il mettre le FLN au musée, comme le réclame une partie des Algériens ? Pour M. Tebboune, autant que pour ce qui concerne les autres partis, nul n’a le droit de dissoudre celui-ci, c’est aux citoyens, ajoute-t-il, de le décider par le biais des urnes.

De l’éventualité d’une « refonde globale de la constitution », l’intervenant déclare ne s’être jamais engagé sur cette voie, ajoutant que « pour ceux qui ont été élus », les circonstances « risquent » de déboucher sur une nouvelle constitution et une nouvelle loi électorale, mais sur la base d’une élection.

S’il est élu, M. Tebboune promet de répondre, sur des bases constitutionnelles et juridiques, aux « exigences » populaires d’aborder une nouvelle ère. « l’Algérie de 2019 n'étant plus celle de 1988 », il assure qu’il sera fidèle à ces exigences.

Reconnaissant que par le passé, les centres de décisions n’étaient pas suffisamment ouverts aux jeunes compétences, il s’engage à institutionnaliser cette ouverture à leur profit, sur la base de la parité.

Déclarant, par ailleurs, être en faveur de l’élimination de l’argent de la vie politique, ou les jeunes, tout comme les démunis, « n’avaient aucune chance ». Il considère que l'aide que l'Etat pourrait apporter ne se résume cependant pas en un soutien financier.

De la lutte contre la corruption, il répond que celle-ci a commencé et qu’il faut donc la continuer, « parce qu’elle a gangréné la société à tous les niveaux ».  

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