Affaire de financement de la campagne du 5ème mandat de l’ex-président : refusant de répondre aux questions du tribunal, Saïd Bouteflika renvoyé de l'audience

Le juge d'audience au tribunal de Sidi M'hamed (Alger) a ordonné, samedi, dans le cadre du procès d'anciens responsables et hommes d'affaires impliqués dans les affaires de montage automobile et de financement illégal de la campagne électorale du 5ème mandat de l'ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de faire sortir son frère et conseiller, Saïd Bouteflika, de la salle d'audience, car ayant refusé de répondre aux questions qui lui étaient adressées.

Son nom ayant été cité plusieurs fois lors de ce procès, notamment l'homme d'affaires Ali Haddad, le procureur de la République avait demandé sa comparution suite à quoi il avait été ramené de la prison de Blida, comme témoin, après que son nom ait été cité plusieurs fois lors de ce procès.

L'homme d'affaire Ali Haddad, en détention provisoire actuellement, avait affirmé après son interrogatoire par le juge d'audience, que Saïd Bouteflika lui avait demandé de collecter l'argent pour le financement de la campagne électorale de son frère.

Lorsque le tribunal l'a interrogé s'il avait demandé à l'homme d'affaire Ali Haddad de collecter des fonds pour le financement de la campagne électorale du 5ème  mandat de son frère et de les transférer au siège de la  société de Haddad, Saïd Bouteflika a refusé de répondre.                    

Suite à quoi, le président de l'audience a ordonné de faire sortir Saïd Bouteflika de la salle, lequel a été reconduit à bord d'un véhicule de la gendarmerie nationale.

L'audience s'est poursuivie par l'audition de la partie civile dans l'affaire de montage automobile, tandis que l'audience de dimanche sera consacrée au réquisitoire du procureur de la République.

 

 

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