Réunion du gouvernement : approbation du Plan d'action pour l'exécution du programme du Président de la République

Le Plan d'action du gouvernement pour l'exécution du programme du Président de la République, a été adopté mercredi à Alger par l'Exécutif, lors d'une réunion présidée par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, indique un communiqué des services du Premier ministre.

Le document finalisé, qui sera présenté pour examen au Président de la République à la faveur de la tenue d'un Conseil des ministres avant d'être soumis à l’approbation de l’Assemblée populaire nationale, "a donné lieu à une dernière lecture ainsi qu'à des propositions émanant de certains départements ministériels pour les parties qui les concernent", précise la même source.

Intervenant à l'issue de ces contributions, le Premier ministre a tenu à rappeler que le Plan d’action du gouvernement "ne constitue pas, en soi, un plan détaillé dans lequel seraient énumérées toutes les actions à venir des secteurs, avec des objectifs quantitatifs et un échéancier de réalisation".

A ce propos, il estimera "plus indiqué de le considérer comme point d'ancrage d'une méthode pour le gouvernement dans son approche visant à assurer la prise en charge des besoins de développement du pays, dans leurs différents volets".

M. Djerad a appelé "l'ensemble des départements ministériels à œuvrer à affiner les politiques et les programmes à mettre en place en les déclinant, dans le détail, sur leurs feuilles de route respectives qui seront établies après l'adoption du plan d’action par les deux chambres du Parlement".

Le Plan d'action du gouvernement destiné à la mise en œuvre du programme du Président de la République a ensuite été adopté par l'ensemble des membres du gouvernement, souligne le communiqué.

Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, présidera, jeudi, une réunion extraordinaire du Conseil des ministres pour l'examen et l'adoption du Plan d'action du gouvernement, en prévision de sa présentation aux deux chambres du Parlement, avait indiqué un communiqué de la présidence de la République.

Communiqué intégral

"Le document finalisé, qui sera présenté pour examen à Monsieur le Président de la République à la faveur de la tenue d’un Conseil des ministres avant d’être soumis à l’approbation de l’Assemblée populaire nationale, a donné lieu à une dernière lecture ainsi qu’à des propositions émanant de certains départements ministériels pour les parties qui les concernent.

Intervenant à l’issue de ces contributions, le Premier ministre a tenu à rappeler que le Plan d’action du gouvernement ne constitue pas, en soi, un plan détaillé dans lequel seraient énumérées toutes les actions à venir des secteurs, avec des objectifs quantitatifs et un échéancier de réalisation.

A ce propos, il estimera plus indiqué de le considérer comme point d’ancrage d’une méthode pour le gouvernement dans son approche visant à assurer la prise en charge des besoins de développement du pays, dans leurs différents volets.

Il a appelé l’ensemble des départements ministériels à œuvrer à affiner les politiques et les programmes à mettre en place en les déclinant, dans le détail, sur leurs feuilles de route respectives qui seront établies après l’adoption du plan d’action par les deux chambres du Parlement.

Le Plan d’action du gouvernement destiné à la mise en œuvre du programme du Président de la République a ensuite été adopté par l’ensemble des membres du gouvernement.

Mettant à profit cette séance de travail, le Premier ministre a tenu à faire un rappel des dernières directives et instructions émises par le Président de la République et relatives à la nécessité d’œuvrer, en priorité, à la prise en charge des besoins et attentes urgentes des populations, notamment celles vivant dans les régions reculées ou enclavées du territoire national et ce, dans le sens d’une plus grande efficacité de l’action gouvernementale.

A ce titre, et pour y répondre de manière effective, le gouvernement veillera, chaque fois que nécessaire, à initier des actions urgentes pour faire face à des situations de dysfonctionnements des services publics, à l’instar de la solidarité de proximité, des urgences médicales et des services de maternité.

Abordant l’instruction présidentielle relative au traitement de la problématique de la sécurité routière par le durcissement des mesures à l'encontre de tout comportement criminel dans la conduite, notamment les moyens de transport de voyageurs, de transport scolaire ou de transport de marchandises, le Premier ministre a appelé les ministres concernés à engager sans attendre les actions à même de permettre de réduire les conséquences néfastes et bouleversements qui en découlent sur les vies humaines ainsi que sur le quotidien des blessés et des familles.

A ce titre, et dans l’attente de la mise en place d’un dispositif coercitif de plus grande consistance, plusieurs mesures ont été prises avec effet immédiat : - Effectuer, à titre conservatoire, le retrait immédiat des documents d’exploitation des transporteurs à l’origine de ces accidents.

- Renforcer les brigades mixtes entre les services relevant des directions de transports de wilaya (DTW) et les services de sécurité pour effectuer des contrôles inopinés sur l’ensemble du réseau routier.

- Renforcer les moyens liés à l’expertise des activités de contrôle technique des véhicules.

- Contraindre les transporteurs exerçant sur les lignes de longue distance à utiliser le principe du deuxième conducteur et à respecter le temps obligatoire de conduite et de repos.

- Engager des opérations d’inspection, sur l’ensemble du territoire national, en direction des gares routières, des stations et autres espaces dédiés au transport de voyageurs pour vérifier l’état des moyens de transport en commun, ainsi que le respect de la réglementation par leurs propriétaires et conducteurs.

- Mettre en place un fichier, par wilaya, de l’ensemble des conducteurs de transport de personnes et de marchandises pour assurer un suivi particulier de ceux ayant été à l’origine d’accidents.

S’agissant de la préoccupation du Président de la République relative à la régularisation de la situation juridique des journaux électroniques domiciliés en Algérie, le Premier ministre a exprimé son souhait de concrétiser dans les meilleurs délais cette décision.

A cet effet, il a appelé le ministre de la Communication à engager, en concertation avec les parties habilitées, les procédures et modalités pratiques et réglementaires permettant à cette catégorie d’organes de presse utilisant le support électronique d’intégrer le paysage médiatique national, tel que déjà consacré par la loi, dans le strict cadre des dispositions de cette dernière, de la déontologie et de l’éthique de la profession".

APS

National, Politique