M. Berraki s'enquiert de la qualité du service public de l’eau dans la wilaya de Tamanrasset

Le ministre des Ressources en Eau, Arezki Berraki, effectue cette fin de semaine une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tamanrasset afin de s'enquérir de la qualité du service public de l’eau, a indiqué jeudi ministère dans un communiqué.

Selon la même source, cette visite intervient en application des orientations du président de la République dans le but d’assurer une meilleure prise en charge de l’alimentation en eau potable de la population à travers tout le territoire national.

Au cours de ce déplacement dans cette région de l’extrême-Sud, le ministre réalise l'inspection des projets et installations hydrauliques notamment les ouvrages relevant du Transfert d’eau Ain Salah – Tamanrasset, à savoir le réservoir d’arrivée de Tidissi 50.000 m3 et la station de pompage n 6 d’Outoul.

Cette visite constitue également l’occasion pour M. Berraki "de prendre attache avec la population des différentes localités visitées et de s’enquérir de ses préoccupations et attentes", indique le communiqué.

Les efforts du secteur seront désormais orientés vers l’alimentation des communes enregistrant un déficit.

8 % des usagers, soit environ 15.000 habitants répartis à travers les communes d’Abalessa, Tinzaouatine et Ideles sont, en effet, encore alimentés en un (1) jour sur deux (2), voire moins.

Plusieurs opérations d’amélioration sont en cours de réalisation ou en voie de lancement pour venir à bout du manque d’eau dont souffrent ces concitoyens, souligne le ministère.

Le volet de l'assainissement dans cette wilaya, dont l’importance pour la santé et la qualité de vie des habitants, est primordiale retiendra également l’attention du ministre au cours de cette visite à travers l’inspection de la station d’épuration de la ville de Tamanrasset du collecteur d’évacuation des eaux épurées.

"Il se rendra ensuite dans le village de Tagrambait où, justement, les habitants se plaignent du déversement anarchique des eaux usées pour évaluer la situation", fait savoir le ministère.

De plus, selon la même source, l’agriculture saharienne au niveau de cette région fera l’objet d’une évaluation pour estimer les besoins complémentaires en eau à mobiliser en concertation avec le secteur de l’agriculture.

 

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