L'ONU demande à l’ensemble de son personnel à New York de travailler de chez-eux

Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a demandé à l’ensemble du personnel de cette organisation à New York de travailler de chez-eux, à moins que la présence ne soit essentielle, afin de minimiser le risque d’infection au siège principal de l’ONU qui emploie des centaines de personnes.

"A la suite de consultations approfondies avec la haute direction, y compris le directeur médical, le Secrétaire général a pris la décision de renforcer les mesures de précaution au siège des Nations unies pour atténuer la propagation du virus COVID-19", a indiqué son porte-parole.

"Tout le personnel devra télétravailler à moins que sa présence physique sur le lieu de travail ne soit nécessaire pour effectuer les services essentiels", a précisé le porte-parole dans une note envoyée à la presse.

Cette mesure entrera en vigueur à partir de lundi 16 mars et se prolongera jusqu’au 12 avril.

"Après trois semaines, nous évaluerons la nécessité de maintenir un niveau réduit de personnel au siège", a-t-il fait savoir.

Selon l’ONU, l’objectif de cette mesure est double : "réduire notre présence physique au siège de l'organisation des Nations-Unies, tout en continuant de remplir nos mandats.

Il est essentiel de réduire au minimum les contacts sociaux et de suivre les instructions claires de l'Organisation mondiale de la santé pour minimiser les risques de transmission de l'infection".

Cette semaine, un premier cas confirmé de coronavirus a été annoncé au siège de l’ONU à New York.

Il s’agit d’une femme diplomate de la mission des Philippines auprès des Nations unies.

Le Secrétaire général de l’ONU avait également décidé d'annuler tous les événements parallèles (side-events) parrainés par le système des Nations unies au siège de l’organisation à New York, à partir du 16 mars et jusqu’à la fin avril, en raison de la pandémie du coronavirus.

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