Pour l'infectiologue Mohamed Yousfi, le traitement du Covid 19 par l'usage de la chloroquine "s'est révélé gagnant".

En dépit des polémiques soulevées à son encontre, l'usage de la chloroquine pour traiter les malades infectés par la pandémie du Covid 19 s'est, en définitive, "révélé gagnant", affirme le professeur Mohamed Yousfi, chef de service des maladies infectieuses à l'hôpital de Boufarik.

S'exprimant, mercredi, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, ce praticien tient à préciser que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'a pas interdit l'utilisation de ce médicament, se contentant seulement de mettre un terme à ses essais cliniques.

Mise à part quelques cas "infimes, le professeur Yousfi signale que parmi les 600 malades qui ont bénéficié de ce médicament au niveau de son service, il n'a pas été constaté parmi eux d'effets secondaires à l'exemple, notamment, de problèmes cardiaques.

Pour cet infectiologue, depuis l'apparition du virus, dans les débuts du mois de janvier 2020, les choses ont évolué en termes de connaissances, permettant de lui adapter, au fur et à mesure, des stratégies de prévention, de dépistage et de traitement.

La situation sanitaire engendrée par cette pandémie est-elle finalement maîtrisée ? Pour ce praticien, celle-ci l'est "globalement" au niveau de l'ensemble du pays. Pour cela, dit-il, il n'y a qu'à observer la nette diminution des afflux de citoyens vers les services de santé ainsi que celle du nombre de lits occupés par les personnes affectées par le virus.

Amené à donner son avis sur l'opportunité de levée du confinement, l'intervenant déclare que celle-ci doit est décidée sur la base des recommandations du Conseil scientifique et des experts dont il rappelle que c'est sur leurs recommandations que celui-ci a été décidé.

Une telle décision, appliquée par étapes, d'une région à une autre, doit être prise en prenant en compte les recommandations sanitaires préalables à toute reprise des activités économiques et sociales, mais aussi, insiste-t-il, du strict respect par les Algériens des mesures-phares de prévention contre le virus.

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