Révision constitutionnelle : Belkacem Sahli appelle à la tenue d’une conférence nationale

L’élargissement du débat et du dialogue à toutes les composantes de la société sans exclusion est nécessaire pour la réussite du projet de la révision de la constitution a indiqué, le Secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli.

Intervenant, jeudi, dans l’émission « L’Invité de la rédaction » de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne, M. Sahli propose « la tenue d’une conférence nationale de débat qui est impérative pour obtenir un consensus et réduire le différend entre les partis politiques et éliminer les amalgames sur un certain nombre de questions et de propositions ». Pour lui, c’est ce qui va réaliser réellement l’objectif d’une constitution consensuelle.

Le SG de l'ANR a affirmé que sa formation politique a terminé la première étape, qui est interne, d’études de cet avant-projet. La deuxième étape, qui a été retardée malheureusement à cause des conditions sanitaires, « consiste en l’élargissement du débat au tour du projet à l’ensemble des citoyens ».

Dans ce contexte, Belkacem Sahli, indique que l’ANR a, d’ailleurs, rappelé le président de la République de mettre en ligne, sur internet, cet avant-projet pour permettre aux citoyens de débattre et d’apporter leur contribution. « Ce n’est pas normal de limiter la consultation seulement aux partis politiques et aux représentants de la classe de la société civile », estime-t-il, en précisant que la mouture finale doit prendre en compte l'ensemble des propositions formulées par tous les Algériens.

Sur un autre registre, l’interviewé est pour un système semi-présidentiel qui va préparer le terrain pour aller vers un système parlementaire. « Nous sommes pour le poste de vice-président et notre parti a déjà proposé cette option en 2014. Cela va permettre au président d’être épaulé dans sa mission », a-t-il expliqué.

À propos des propositions liées à la Cour constitutionnelle, l’invité estime qu'il est préférable d'élire son président au lieu de le nommer. « Ce n’est pas normal que le président de la République le nome. On préfère aller à l’élection, et non la nomination », a-t-il précisé.