Commémoration de l’assassinat de Matoub Lounès à l’ombre du coronavirus

Une journée de commémoration s'est déroulée, jeudi à Taourit-Moussa, dans la commune de Béni-Douala au Sud de Tizi-Ouzou, à la mémoire de l'artiste Matoub Lounès, assassiné par un groupe terroriste il y a 22 ans, le 25 juin 1998.

Hommes et femmes, vieux et jeunes, dont certains n’ont pas connu l’artiste de son vivant, ont tenu à saluer la mémoire de l’artiste assassiné et son combat pour tamazight, la liberté d’expression, la diversité et pour une Algérie démocratique.

A Tala Bouanane, sur la route menant vers son village, un recueillement et dépôt de gerbes de fleurs a été organisé durant la matinée à l’endroit où l’artiste, accompagné de membres de sa famille, sa femme et sa belle-sœur, a été assassiné.

Malika Matoub, sœur de l’artiste et également présidente de la fondation éponyme, qui se trouve en France, avait indiqué dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux que la commémoration sera réduite cette année au vu de la crise sanitaire de coronavirus et que "des mesures seront prises lors des événements suivants pour éviter tout débordement ou propagation".

Un programme a été, toutefois, concocté pour l’occasion, dont un tournoi de football et un concours d’arts plastiques portant sur "les œuvres artistiques du Rebelle", en collaboration avec l’école des Beaux-arts d’Azazga.

APS

Culture, Musique