Le directeur de l'hôpital d'Hussein Dey : les importants moyens de lutte mobilisés contre la Covid-19 ont également besoin du strict respect des gestes barrières

Face à la recrudescence de la pandémie coronavirus observée à travers plusieurs pays du monde, dont l'Algérie, les chefs des établissements hospitaliers du pays ont été instruits à prendre les devants en multipliant le nombre de lits ainsi que l’ensemble des moyens de lutte pour assister les malades.

S'exprimant, mardi, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de de la Radio Algérienne, le directeur de l'hôpital d'Hussein Dey  Nafissa Hamoud ex parnet signale qu'au cours d'une récente rencontre du ministre de la Santé avec l'ensemble des responsables des hôpitaux du pays, décision a été prise de mobiliser plus de 50% de lits au niveau de chacune de ces structures. 

Cette mesure, explique M. Zoubir Rekik, a été prise pour que soient accueillis et traitées toutes les personnes atteintes du covid, précisant que 100 lits avaient été mis en place, dont 16 ont été réservés à la réanimation au niveau de son établissement. Il ajoute qu'en plus de la literie, ont également été constitués des stocks d'équipements constitués de réactifs, d'appareils d'anesthésie, de respirateurs et de consommables.

Il indique que ces moyens sont en soi suffisants, bien que, tient-il à ajouter, il ne peut présager du nombre de malades que son hôpital aura éventuellement à recevoir.

L'intervenant signale, qu'en plus des personnes traitées au sein de sa structure hospitalière, celle-ci assure, par ailleurs, le suivi médical de 240 malades "en ambulatoire", lesquels, précise-t-il, bénéficient d'un contrôle à distance et de l'ensemble du protocole thérapeutique nécessité par leur état. 

Pour le directeur de l'hôpital NafissaHamoud, tous ces moyens, aussi efficaces qu'ils peuvent l'être, devraient également être appuyés d'un strict respect, par les tous les citoyens, de mesures de confinement et de gestes barrières, seuls à même, dit-t-il, de permettre de stopper la propagation du virus. 

Pour lui, "la charge de travail" qu'impose la lutte des personnels soignants contre l'épidémie, "dont certains n'ont pas visité leur domicile depuis un à deux mois", les met à rude épreuve, provoquant, parfois, leur total épuisement.