Benabderrahmane : personnaliser le système fiscal pour une répartition juste

Le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane a indiqué lundi, que la personnalisation du système fiscal doit permettre une répartition juste de la charge d’imposition notamment à travers la numérisation en cours de l’administration et l’intégration des activités économiques parallèles.

Intervenant à l’occasion des Assises sur la réforme fiscale organisées par le ministère des Finances, Benabderrahmane a fait savoir qu’un système fiscal plus personnalisé, notamment grâce à sa numérisation doit permettre de hisser son niveau d’équité des contribuables concernant la charge d’imposition.

"Ces assises doivent permettre de personnaliser le système fiscal et de trouver les outils et méthodes d’améliorer la fiscalité en accord avec les objectifs fixés par les autorités du pays et les exigences des citoyens" a-t-il souligné.

Une amélioration qui doit porter, selon lui, sur la question de l’équité fiscale, la diversification juste de la charge fiscale et la redistribution de la richesse nationale de façon équitable.

Dans ce cadre, il a rappelé que l’administration fiscale a connu des réformes basées sur une approche globale et simplifiée permettant des améliorations organisationnelles au niveau de l’ensemble des services de l’administration fiscale.

Ces réformes ont permis également de répartir les contribuables selon le volume de leurs activités et l’importance de leur contribution fiscale.

"Le système fiscal a connu plusieurs avancées concernant la facilitation des procédures, la baisse des niveaux de l’impôt et l’amélioration de la communication avec les contribuables", a rappelé le ministre des Finances.

Cependant, selon Benabderrahmane, des adaptations législatives sont nécessaires afin qu’elles soient en meilleure adéquation avec les exigences économiques et sociétales du pays.

Par ailleurs, le ministre a rappelé les chiffres concernant les recettes de la fiscalité ordinaire et pétrolière qui ont augmenté entre 2010 et 2019 de 4.202 milliards da à 5.504 milliards da ce qui correspond à une croissance de 3,44 %.

Pour sa part, la fiscalité ordinaire a représenté 1.382 milliard da en 2010 et 2.986 milliards da en 2019 soit une moyenne de croissance de 12,9 %.

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