Investissement: instituer un organisme chargé de suivre le climat des affaires

Les participants à un atelier sur la facilitation de l’investissement organisé dans le cadre de la conférence sur la relance économique, ont appelé à instituer un organisme chargé de suivre le climat des affaires placé sous l’autorité du Premier ministre.

Cet atelier, présidé par le ministre délégué chargé de la prospective, et dont le rapport final a été présenté à l’issue des travaux de la Conférence, a également recommandé de placer un guichet unique auprès du Premier ministre ou un comité interministériel doté de larges prérogatives.

Renforcer le rôle de l’Agence nationale du développement de l’investissement (ANDI), en tant qu’interlocuteur auprès des administrations concernées par l’acte d’investissement et la doter d’un statut solide, ainsi que l’élargissement de ses prérogatives au niveau local, notamment à travers des interfaces virtuelles, étaient aussi parmi les recommandations phares de l’atelier.

En matière de financement des investissements, les participants ont appelé à appliquer des taux d’intérêts économiquement attractifs et acceptables selon le secteur et dans le cadre d’un contrat d’engagement sur le résultat, ainsi que le renforcement du Fond national d’investissement en tant que banque de développement, en ouvrant l’éligibilité des investissements privés importants au financement du fonds, particulièrement les PME.

Il a été également suggéré de faciliter les transferts des dividendes pour capter les investissements directs étrangers, ainsi que le développement des zones franches.

S’agissant de l’accès aux ressources, l’atelier a mis l’accent sur la nécessité d’encourager le développement et l’équipement des zones industrielles publiques et privées par l’ouverture à l’investissement privé, ainsi que l’ouverture du capital des groupes industriels publics à l’effet de redynamiser l’activité économique.

Les experts ont aussi appelé à redonner aux walis l’autorité de récupérer le foncier non exploité, jumeler l’ANIREF et le CALPIREF, en un seul office opérationnel doté de compétences nécessaires, ainsi que la lutte contre le marché parallèle du foncier.

Recenser l’ensemble des contraintes avec un échéancier de leur levée, lutter contre la bureaucratie par la création d’une commission nationale d’arbitrage, auprès du Premier ministre, engager une restructuration de l’organisation administrative ainsi que la décentralisation de la décision avec de larges prérogatives aux administrations déconcentrées, ont été les autres actions recommandées par cet atelier.

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