Amélioration du service public de l'eau : plus de 300 micro-entreprises impliquées

Le ministre des Ressources en Eau, Berraki Arezki et le ministre délégué auprès du premier ministre Chargé de la Micro- entreprise, Dayafat Nassim, sont parvenus à un accord permettant d'impliquer rapidement pas moins de 300 micro-entreprises dans l'amélioration du service public de l'eau.

Selon un communiqué du ministère des Ressources en Eau, plus de 300 micro entreprises vont signer, dans le cadre de cet accord conclu récemment, des contrats avec l'Algérienne des Eaux (ADE), dès la semaine prochaine.

L'entretien des infrastructures, la prise en charge des fuites sur les réseaux, l'installation des compteurs, la réparation des pompes et les réparations électriques font partie des tâches qui seront confiées, dans ce cadre, aux micro-entreprises des quatre coins du pays, selon la même source.

Les deux ministres se sont engagés, durant un entretien tenu la fin de la semaine écoulée, à revoir à la hausse le nombre de micro- entreprises qui s'impliquent dans le secteur afin d'améliorer le service public de l'eau, selon le communiqué.

"L'ADE qui accuse des insuffisances importantes dans la gestion, déléguera de plus en plus des opérations techniques pour assurer la continuité du service public de l'eau", a précisé la même source, relevant que plus de 400.000 installations de compteurs seront effectuées en 2020, pour passer à un autre objectif en 2021, soit 1 million d'installations.

Selon le ministère des ressources en eau, d'autres établissements du secteur, à savoir l'ANBT (agence nationale des barrages et transferts), l'ONA (office national d'assainissement) et l'ONID (office national d'irrigation et du drainage) se sont engagés à s'inscrire dans la démarche qui "aura une incidence positive aussi bien sur le service public de l'eau, que sur les micro-entreprises".

La "nouvelle approche" du Secteur des Ressources en Eau permettra de "dépasser les obstacles administratifs et surmontera les difficultés techniques et logistiques actuelles", ce qui permettra "plus de souplesse et de célérité dans les interventions et apportera un soutien considérable aux gestionnaires du service public de l'eau", poursuit le communiqué.
 

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