Noureddine Boudissa, DG d’Algerac : il y a urgence à se mettre autour d’une table

Sans la qualité, l’accréditation et la mise à niveau des structures, la nouvelle politique de l’export risque de ressembler à une quadrature du cercle.

Pour le directeur général de l’organisme d’accréditations (Algerac), à qui l’on doit ce constat, il y a urgence à se mettre autour d’une table et identifier nos faiblesses et nos carences ce qu’on n’a pas, et ce, déclare-t-il afin d’atteindre les objectifs fixés par le Président de la République Abdelmadjid Tebboune.

S’exprimant, mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, Noureddine Boudissa, souligne qu’on ne peut pas exporter si on n’a pas les structures nationales telles que, les laboratoires de certification.

L’invité reconnait qu’il existe des institutions en charge du contrôle de la qualité dans le pays. Cependant, il estime que beaucoup parmi elles sont loin de répondre aux normes et à ce titre, demanderaient à être mises à niveau et accompagnées.

Outre le caractère obligatoire de l’accréditation qu’il ne cesse de réclamer, le directeur général de l’Algerac souhaite que l’arsenal juridique, qui réglemente le fonctionnement de la qualité, soit, aussi, mise à niveau. Il s’est tracé comme mission de saisir l’ensemble des secteurs d’activité et ministères intéressés ou concernés par l’accréditation.

Aujourd’hui, on sent le besoin de rentrer dans une démarche d’accréditation, affirme M. Boudissa. Les ministères notamment de l’agriculture, de l’industrie et du commerce, dit-il, sont conscients de la démarche, veulent s’y inscrire et que tous les organismes se rapprochent d’Algeac pour leur accréditation.

Pour lui, cette synergie va nous permettre d’atteindre l’objectif de créer un réseau national d’organismes d’évaluation et de conformité qui soient pluridisciplinaires et accrédités à Algerac.

« On doit tous se mettre dans une démarche de reconnaissance de la compétence », estime-t-il, « il faut bien être reconnu sur le plan de la compétence pour pouvoir délivrer les documents qui sont reconnus à l’international », ajoute-t-il.

Selon l’invité, « c’est le défi qui est immédiat aujourd’hui et c’est maintenant qu’il faut commencer à travailler pas demain, si on veut atteindre les objectifs fixés par le président de la République ».

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