Le Président de la République : "Si le peuple veut le changement, il est temps de l'opérer"

Le Président de la République, M. Abdelmadjid  Tebboune, a affirmé, que la Constitution "accorde des prérogatives à l'élu choisi par le peuple", soulignant que "si le peuple veut le changement, il est temps de l'opérer pour ne pas rester dans l'ambiguïté qui a prévalu auparavant".

L'Etat algérien sera, après le référendum sur la révision constitutionnelle prévu le 1er novembre 2020, "davantage moralisé et véritablement au service du citoyen et non pas au service d'un groupe de personnes qui exerce une domination sur lui", a déclaré le Président de la République lors d'une entrevue accordée à des responsables de certains médias nationaux, diffusée dimanche soir.

Assurant que le peuple décidera seul de son destin, le Président Tebboune a ajouté que la nouvelle Constitution "accorde des prérogatives à l'élu choisi par le peuple". "Si le peuple veut le  changement, il est temps de l'opérer pour ne pas rester dans l'ambiguïté qui a prévalu auparavant", a  souligné le Président de la République.

"L’Algérie se dirige vers l'économie numérique,  je serai intransigeant par rapport aux coupures d'internet"  

 Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé qu'il serait "intransigeant" par rapport au problème de coupures d'internet qu'a connues récemment le pays, précisant que "l'Algérie se dirige vers l'économie numérique et ne saurait aller de  l'avant sans un débit efficient".

"Il est des problèmes que nous devons contrer, c'est là notre responsabilité. Je savais que la tâche n'était pas facile, mais les problèmes seront résolus progressivement", a indiqué le Président Tebboune qui intervenait lors d'une entrevue avec des responsables de médias nationaux, diffusée dimanche soir.

"Nous avons régressé dans plusieurs domaines et le problème de débit d'internet est scandaleux", a-t-il martelé, précisant que "le pays qui se dirige vers l'économie numérique, le e-commerce et le e-paiement ne saurait avancer à pas sûrs sans un débit internet fort et efficient"".

Le Président de la République a promis, dans ce cadre, d'être "intransigeant" vis-à-vis de tels phénomènes, appelant à la nécessité de solutionner le problème de coupures d'internet, notamment au niveau des bureaux de poste et autres structures publiques fréquentées par les citoyens.

Covid-19: la LF2021 déterminera les détails du soutien de l'Etat aux entreprises impactées

 Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné que la loi de finances pour 2021 précisera tous les détails du soutien financier de l'Etat aux entreprises économiques impactées par la pandémie de Covid-19.

M. Tebboune a assuré, lors de son entrevue périodique avec des responsables de médias nationaux, que l'Etat indemnisera les entreprises économiques touchées par la pandémie, soulignant en même temps la nécessité de protéger les banques, à travers la loi, afin de leur permettre de jouer  leur rôle dans ce domaine.

Le chef de l'Etat a assuré également que "la loi de finances pour 2021 déterminera tous ces aspects", ajoutant que "les questions financières doivent être déterminées et contrôlées au centime près".

A ce propos, le président Tebboune a précisé que "les entreprises économiques doivent s'abstenir de faire de fausses déclarations" en ce qui concerne les dommages subis pour bénéficier des mesures prises par les autorités publiques contre la propagation du coronavirus.

Dans ce contexte, il a rappelé les mesures prises par l'Etat pour indemniser les entreprises touchées par la pandémie, notamment la réduction des impôts, la révision de leurs délais et la mise en place à leur profit de prêts bancaires sans intérêt.

Réduire le montant des transferts sociaux sans attenter aux catégories défavorisées

Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a appelé à l'impérative "réduction" du budget destiné aux transferts sociaux, oscillant entre 12 et 14 milliards de dollars par an, sans pour autant "attenter aux catégories défavorisées, aux pauvres et aux indigents".

"Le montant des transferts sociaux oscille entre 12 et 14 milliards de dollars par an.

Ce chiffre doit être revu à la baisse, d'une manière ou d'une autre, sans pour autant attenter aux pauvres et aux indigents dans notre pays", a indiqué le Président Tebboune.

"Nous avons enclenché le processus de prise en charge de cette catégorie dont le salaire ne dépasse pas les 30.000 da, en leur supprimant l'IRG, et nous continuerons à lui apporter notre soutien jusqu'à ce que tous les Algériens puissent jouir de chances égales à une vie décente", a poursuivi le Président de la République.

La révision constitutionnelle soumise à référendum le 1er novembre prochain préservera le caractère social de l'Etat, a rassuré le président Tebboune.

 

 

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