Pourquoi manger des champignons est bon pour la santé

Très peu caloriques, les champignons de Paris, cèpes, pleurotes et autres rosés-des-prés rassasient sans faire grossir. Ils contribuent à réguler la tension artérielle et certains d’entre eux, comme les shiitakes, aident même à lutter contre le cancer.

Cèpes, lépiotes, rosés-des-prés… L'automne est la saison idéale pour aller cueillir et déguster des champignons. Inutile de s'en priver. Outre leurs qualités gustatives inestimables, ils apportent de nombreux bienfaits pour la santé… à condition de ne pas commettre d'impairs. C'est ce que nous confirment les médecins.

Les champignons sont des aliments très peu caloriques : 20 à 30 kcal pour 100 g environ. Ils contiennent beaucoup d'eau, peu de protéines, de glucides et de lipides, mais une grande quantité de fibres qui contribuent à un bon transit intestinal et au sentiment de satiété.

Ils rassasient donc sans faire grossir! Ils sont également une bonne source d'acide folique, une vitamine (B9) qui joue un rôle important dans la formation des globules rouges et l'équilibre du système nerveux. De plus, ils fournissent des minéraux, surtout du potassium (de 300 à 500 mg/100 g) qui participe à la régulation de la pression artérielle et des contractions musculaires.

 La consommation de champignons n'a aucune contre-indication médicale, sauf en cas d'insuffisance rénale. Mais attention à leur cueillette : il ne faut manger que les champignons dont on est sûr à 100 % car des centaines d'intoxications graves sont recensées chaque année en France. Pour plus de sécurité, ramassez-les entier (avec leur pied), déposez-les dans des paniers à fond plat sans les mélanger et montrez votre récolte à votre pharmacien.

Quelles variétés privilégier ?

Chacune possède un profil nutritionnel un peu différent. Les girolles et les pleurotes comptent parmi les champignons les mieux pourvus en potassium, les cèpes et les rosés-des-prés se distinguent par leur richesse en acide folique, tandis que les morilles sont les plus riches en fibres.

 Certaines variétés  dont le shiitake, le maïtake, le kawaratake et les pleurotes recèlent en outre du lentinane, un composé dont les vertus anti-cancers ont été prouvées par de nombreuses études scientifiques. Au Japon, beaucoup de médecins recommandent de les consommer à haute dose en accompagnement d'une chimiothérapie.

 

 

 

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