Le blé en hausse sur fond de craintes de nouvelles restrictions aux exportations russes

Les prix du blé restaient en hausse mercredi après-midi sur le marché à terme européen Euronext, notamment après l'annonce de possibles nouvelles restrictions à l'exportation de la Russie à partir de janvier, ont rapporté des médias locaux.

Sur Euronext, la tonne de blé tendre prenait 1,75 euro sur l'échéance rapprochée de décembre, restant fermement au-dessus du seuil des 200 euros la tonne, à 201,75 euros, et 1,50 euro sur l'échéance de mars, à 200,50 euros, pour plus de 34.000 lots échangés, ont précisé les mêmes sources.

La tonne de maïs, pour sa part, progressait aussi de 1,75 euro la tonne sur l'échéance de novembre à 175 euros, et de 2 euros sur janvier à 177 euros, pour 1.772 lots échangés.

Le blé français est devenu compétitif sur le marché européen en raison de la poursuite de la hausse des prix sur les blés originaires de la région de la mer Noire, a souligné le cabinet Agritel dans la matinée.

Des déclarations du ministre russe de l'Agriculture ont ensuite confirmé l'envolée haussière, puisqu'il a annoncé que la Russie envisage de remettre en place un quota pour les exportations de céréales du 1er janvier au 30 juin 2021.

"Le ministère de l'Agriculture prévoit d'appliquer cette mesure au cours de la campagne en cours et des saisons suivantes.

En particulier, nous prévoyons de mettre en place un quota du 1er janvier au 30 juin 2021", selon les propos du ministre Dmitri Patrouchev rapportés par les agences lors d'un forum agricole.

La Russie, premier exportateur mondial de blé, avait déjà mis en place des quotas du 1er avril au 30 juin 2020 pour l'exportation d'un certain nombre de céréales (notamment blé, seigle, orge, maïs) vers des pays autres que ceux de l'Union économique eurasiatique, pour un total de 7 millions de tonnes.

Toutes les restrictions à l'exportation ont été levées au 1er juillet. APS

Commerce