Restart le soutien aux micro- entreprises algériennes : la presse en ligne aussi

Considérés comme des micro-entreprises, les journaux électroniques bénéficient également de l’appui de l’état dans le cadre du programme national  de relance des micro-entreprises. 140 journaux électroniques ont déposé leurs demandes d’accréditations auprès du ministère de la communication en tant que micro-entreprises. « Tous les moyens seront accordés à ces journaux pour qu’ils soient la véritable voix du citoyen algérien » a souligné le Ministre chargé des micro-entreprises.

Nassim Diafat,  a mis en avant, jeudi à Alger, la détermination de son secteur à accompagner les entreprises productives et à les aider à mettre leurs produits en conformité pour permettre leur commercialisation localement et à l'étranger.

Lors d'une rencontre de concertation avec un échantillon de micro-entreprises productives, Nassim Diafat a affirmé que cet accompagnement, avec d'autres secteurs, profitera aux entreprises ayant bénéficié de crédits et celles qui se sont autofinancées.

L'accompagnement sera mis en place également pour les entreprises qui ne sont pas encore en phase de production afin de les aider dans le financement et la mise en conformité de leurs produits, a-t-il précisé.

Le ministre délégué a évoqué, en outre, le programme « Safir », élaboré en concertation avec des exportateurs au profit des entreprises algériennes, et dont l'objectif est l'éradication de la bureaucratie à laquelle sont confrontées les micro-entreprises et l'entreprise productive dans la phase vente, les contraignant à commercialiser leurs produits de manière non conforme.

A ce propos, Nassim Diafat a indiqué que cette rencontre vise à mettre en place une chaîne de valeurs permettant la communication entre les micro-entreprises algériennes productives, la promotion de leurs produits et la couverture des besoins du marché.

Le ministère délégué s'attèle à la création de commissions et groupes de travail dans toutes les filières afin de faciliter à chaque entreprise le contact avec les entreprises similaires ou complémentaires en termes de type d'activité ce qui permet l'examen des cadres organisationnels et juridiques et les problématiques en vue de leur traitement.

Il sera procédé en outre à la création de commissions regroupant les micro-entreprises et les grandes entreprises en vue d’améliorer leurs échanges économiques, ce qui donnera aux micro-entreprises la possibilité de développer leurs activités.

Le ministre a fait état, également, de la préparation en cours d’un programme dédié à la création de « micro-zones industrielles » garantissant un encadrement juridique, des locaux et des espaces au profit des micro-entreprises pour le lancement de leurs activités. Ces micro-zones devront constituer un point de groupement pour ces entreprises ce qui facilitera le contact entre elles.

Evoquant la possibilité de créer de nouveaux codes pour les activités qui n’ont n’en pas au niveau du Registre du commerce, Nassim Diafat a souligné la disposition du secteur du Commerce à coopérer dans ce domaine.

Après avoir mis en avant la nécessité de la mise en conformité du produit et son homologation par l'Autorité nationale d'accréditation pour qu'il soit apte à l'exportation, le ministre délégué n’a pas écarté l’affectation d’un budget à la mise en conformité des produits de ces entreprises, appelant les jeunes à mener des études approfondies des marchés local et étranger pour les 10 prochaines années avant de se lancer dans l’activité.

Par ailleurs, Nassim Diafat a insisté sur l’impératif de permettre aux entreprises fabriquant des pièces de rechange industrielles utilisées par d'autres entreprise relevant d’ENSEJ de payer à 100% leurs créances afin de garantir la pérennité de leurs activités.

« L'Agence nationale pour le soutien et la promotion de l'entrepreneuriat, dont l’entrée en service est prévue le 20 novembre prochain en remplacement à l’ANSEJ sera ouverte à tous les jeunes investisseurs, qu'ils aient déjà des activités ou non », a rappelé Nassim Diafat.

Aide financière et accompagnement aux journaux électroniques en en tant que micro-entreprises

Lors d'une deuxième rencontre de concertation avec nombre d’entreprises de journaux électroniques, créées dans le cadre de l'ANSEJ, le ministre délégué a fait savoir qu’elles pouvaient bénéficier de l’aide financier et d’accompagnement Il a fait état, dans ce sens, de préparatifs pour l’organisation de ces journaux électroniques, exerçant actuellement sans agrément, pour qu'elles deviennent des entreprises « officielles » dans le cadre des lois fixées par le secteur de la Communication,.

« Nous devons être à l’écoute de ces entreprises et leur accorder le soutien suffisant pour se développer et barrer la route à ceux qui agissent dans l’ombre à l'exploitation des besoins matériels de ces journaux », a-t-il ajouté.

Affirmant que le ministère de la Communication œuvrait à travers les textes présentés par Ammar Belhimer et approuvés durant la réunion du Gouvernement de mercredi dernier, à « permettre à ces journaux électroniques de bénéficier de la publicité de l'Agence nationale d'édition et de publicité Nassim Diafat a assuré que « tous les moyens seront accordés à ces journaux pour qu'ils soient la véritable voix du citoyen algérien ».

Il a souligné que la nouvelle vision du secteur tendait à considérer les journaux électroniques comme étant des micro-entreprises nécessitant financement, locaux et la garantie à travers la publicité de la pérennité de leur activité.

Ces journaux pourront bénéficier des micro-zones devant être créées pour abriter les activités des micro-entreprises, a fait savoir le ministre délégué, rappelant que 140 journaux électroniques, en leur qualité de micro-entreprises, avaient déposé leurs demandes d’accréditation auprès du ministère de la Communication.

 

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