L’Algérie célèbre la Journée internationale des personnes handicapées

 Le Premier ministre,  Abdelaziz Djerad, préside, ce jeudi, la célébration de la journée internationale  des personnes handicapées, au centre international des conférences (CIC).

Pour le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la révision doit porter notamment sur la redéfinition de la personne handicapée telle que prévue dans le Code civil, la participation politique des personnes aux besoins spécifiques en leur assurant les conditions leurs permettant d’exercer leur droit au vote et la possibilité pour la personne handicapée de choisir un emploi à temps plein ou partiel.

A ce propos, le CNDH estime nécessaire, en outre l'augmentation du taux d’emploi au profit de cette catégorie dans les secteurs privé et public, la garantie de la scolarisation des enfants handicapés en assurant les conditions propices à leur intégration au niveau des écoles ordinaires les plus proches de leurs domiciles.

L'augmentation de l'allocation pour personnes handicapées et son calcul sur le salaire national minimum garanti (SNMG), et la mise en place d'un système permanent de collecte d'informations sur cette catégorie en vue d'instaurer une politique efficace permettant un suivi et une évaluation régulière, sont également préconisées dans ce sens.

A l'adresse du Gouvernement, le CNDH a plaidé pour l'adhésion de l'Algérie au protocole facultatif relatif à la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées.

La Journée mondiale des personnes handicapées est célébrée le 3 décembre de chaque année, en vertu d'une décision de l'Assemblée générale de l'Onu visant à élever le niveau de conscience concernant les droits de cette frange aux plans politique, social, économique et culturel.

Selon les statistiques des Nations Unies, un (01) milliard de personnes handicapées sont recensées dans le monde, dont 80% vivent dans les pays en développement.

Selon des données de l'Onu, l'impact de la pandémie du nouveau Coronavirus était "plus important sur les personnes aux besoins spécifiques qui continuent à souffrir des effets de la discrimination, d'où une détérioration de leur situation aux plans financier et moral et en termes de prise en charge sanitaire", précise le document.

 

 

 

National, Société