Boukadoum évoque le rôle d'Alger, il y a 40 ans, dans la libération des otages américains en Iran

Feu Mohamed Seddik Benyahia, MAE algérien en compagnie du Secrétaire d'Etat américain Warren Christopher lors des pouparlers sur la libération des otages américains en Iran

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a rappelé, mercredi, le rôle joué par l'Algérie, il y a 40 ans, dans la libération de 52 diplomates américains séquestrés à Téhéran.

"Quarante ans se sont écoulés depuis la signature de l'accord d'Alger qui a permis la libération de 52 diplomates américains séquestrés à Téhéran.

Ce fut le fruit de la médiation laborieuse de notre pays, menée par le Chahid, Mohamed Seddik Benyahia, ministre des Affaires étrangères et une équipe de diplomates parmi les meilleurs enfants de l'Algérie", a indiqué M. Boukadoum dans un tweet.

La crise des otages américains en Iran a duré 444 jours, entre le 4 novembre 1979 et le 20 janvier 1981.

Suite à des soupçons d'espionnage, des diplomates et des membres du personnel civil de l'ambassade américaine à Téhéran ont été séquestrés par une foule en colère.

Durant la matinée du 4 novembre 1979, des étudiants iraniens s'étaient introduits dans le siège de l'ambassade américaine persuadés que des activités d'espionnage y étaient menées.

Les civils iraniens qui ont pris le contrôle de l'ambassade ont exhibé, par la suite, des documents classifiés partiellement détruits et des équipements que des agents américains auraient utilisés pour envoyer des message secrets.

En échange de la libération des personnes séquestrées, les étudiants ont exigé des Etats-Unis de leur livrer Mohammad Reza Pahlavi, ancien shah d'Iran, qui y séjourne pour des soins, et qui a été renversé par la révolution iranienne.

L'Algérie, représentée par Mohamed Seddik Benyahia, n'a pas tardé à intervenir pour résoudre la crise.

La situation s'était débloquée au bout de quelques mois après l'intervention du ministre algérien.

En vertu de cet accord, Washington s'engage à ne plus intervenir dans les affaires internes de l'Iran et à mettre fin au gel des avoirs iraniens aux Etats-Unis.

De son côté,Téhéran a accepté de payer ses dettes envers les Etats-Unis.

Les otages américains ont été libérés le lendemain de la signature de l'accord, le 20 janvier 1981, le jour de l'investiture du 40ème président des Etats-Unis, Ronald Reagan.

APS

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