Hicham Sofiane Salaouati, directeur du développement technologique et de l’innovation : 433 prototypes issus de la recherche répertoriés

La direction générale de la recherche scientifique a répertorié 433 prototypes issus de la recherche, dont quatre sont en phase d’industrialisation, indique Hicham Sofiane Salaouati, directeur du développement technologique et del’innovation, à la direction générale de la recherche scientifique.

Invité, mercredi, de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci, précise que le nouveau plan stratégique du secteur a mis en place des mécanismes qui vont nous permettre de valoriser nos prototypes et nos produits issus de la recherche, à travers une segmentation par secteurs d’activités tels que l’industrie, la santé et l’agriculture.

Dans ce plan stratégique plusieurs partenariats ont été mis en place par des consortiums, notamment avec le ministère de l’industrie. "Ce qui a amené à valoriser plusieurs prototypes dans le secteur industriel", dit-il.

Il évoque d’autres éléments de ce plan, que l’invité considère plus stratégiques,  il cite les laboratoires d’excellence, qui ont comme but de faire valoir les compétences algériennes pouvant servir  tous les secteurs d’un point de vu de stratégie nationale et non pas seulement sectorielle.

Enchaînant dans le même ordre d’idée, l’interviewé,  dit que le modèle que nous avons maintenant entrepris, basé sur une stratégie offensif et le partenariat, a mis en  place pour la première fois quatre prototypes de l’Université de Bel Abbes.

 Ceux-ci, ajoute t-il, on été développés par un laboratoire électronique et d’électrotechnique. « Ils ont émergé, donc, du laboratoire vers une filiale et sont actuellement en phase d’industrialisation et de commercialisation », explique-t-il, en précisant que « cette industrie a réfléchi même à mettre en place  un cadre de certification afin d’exporter ces produits».

Cela démontre, dit-il, qu‘il ya du pénitentiel scientifique au niveau de nos universités et nos centres de recherche qui peuvent être exploité, comme c’était le cas par exemple durant la crise sanitaire du Covid-19 où les chercheurs de l’université et Bordj Bou Arrirridj et de Bejaia ont pu fabriquer des respirateurs artificiels.

Cependant, regrette t-il, cette découverte n’est pas encore industrialiser, à cause de d’absence d’instance qui peut homologuer les respirateurs artificiels en Algérie.

Répondant à une question sur la possibilité de fabriquer des vaccins, notamment celui du Covid-19,  l’invité précise qu’il nous faut d’abord des laboratoires de type P4. « Je pense que nous avons des compétences intellectuelles et scientifiques qui peuvent, à l’avenir, réaliser plusieurs bonnes choses », conclut-il.

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