L'Algérie ambitionne d'élargir la cartographie des acteurs de l'innovation

Les textes de loi régissant les startups, les incubateurs et les projets innovants en Algérie seront "enrichis" afin d'élargir la cartographie des acteurs de l'innovation en intégrant notamment les freelance et Fablabs (laboratoires d'innovation), a indiqué lundi à l'APS un responsable du ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l'Economie de la Connaissance et des start-up.

"L'écosystème d'entreprenariat et d'innovation en Algérie contient des start-up, incubateurs et projets innovants qui sont encadrés et régis par des textes de loi, bénéficiant notamment de mesures fiscales incitatives, contrairement à d'autres composantes de cet écosystème qui ne jouissent d'aucune mesure à l'image des freelance, des Fablab, des grandes entreprises qui font de l'innovation, et des lieux où l'on peut produire des prototypes innovants", a précisé Noureddine Ouadah, en marge d'une conférence de presse consacrée au 1er Salon des technologies de l'information et de la communication "ICT Maghreb" tenue à Alger.

Ouadah, qui est directeur des start-up et des structures d'accompagnement auprès du ministère, a fait savoir qu'"une réflexion en vue d'améliorer et enrichir les textes de loi régissant cet aspect est en cours, afin d'y intégrer ces composantes".

"Nous sommes conscients de l'existence de cet écosystème (freelance et Fablab, entre autres) et sommes en train de réfléchir à trouver les moyens de les encourager davantage", a-t-il dit, ajoutant que "l'idée est d'élargir la cartographie des acteurs de l'innovation et, par la même, être plus inclusif".

 

 

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