Mohamed Hadj Hani : il faut renforcer la contractualisation dans le secteur agricole

L’Agriculture est l’un des secteurs-clés sur lesquels compte le gouvernement pour accélérer la diversification de l’économie nationale. Le programme transversal, étalé sur la période 2020-2024, porte sur la modernisation de l’agriculture par l’amélioration du rendement, estime Mohamed hadj Hani, vice-président de la fondation « Filaha », et expert en organisation des systèmes agricoles.

Invité, jeudi, de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci, dit qu’il faut tout d’abord commencer par mettre en place une base de données semences en développant la recherche, qui est la principale base de la production semencière.

L’invité précise que « les recherches se font dans les universités, et ce, à travers différentes branches qui concourent à la mise en place de cette base de données et au même temps à la mise en place d’exploitation pour aller à la recherche souche ».

La deuxième chose à faire, propose-t-il, est de valoriser d’une façon objective nos produits agricoles pour passer d’une phase de production à la phase de transformation, qui « nécessite une interconnections de tous les secteurs, depuis la mécanisation jusqu’aux équipements de transformation en passant par le conditionnement », ajoute-t-il.

L’orateur cite comme exemple de réussite la production laitière, sa transformation en sous-produits, son conditionnement et sa qualité de présentation. Selon lui, cette filière a fait un grand pas qu’il faut absolument encourager, de sorte qu’elle soit partie prenante de l’élevage et ne pas dépendre de la poudre de lait. « C’est ce qui est valable pour tous les autres produits éligibles à la transformation », signale-t-il.

L’intervenant évoque aussi la transformation des oléagineux et les huiles de table. « Nous avant des unités de production depuis x temps. D’autres sont venues, ensuite, pour compléter la production parce qu’il y a une forte demande suite à l’augmentation de la population algérienne », explique-t-il.

A côté de cela, l’invité de la radio précise que nous avons des produits agricoles qui nécessitent une transformation afin de suffire la consommation nationale. Cependant, ajoute-t-il, il faut renforcer la contractualisation dans le secteur agricole, « d’abord entre le commercial et le producteur et puis entre industriel de transformation et producteur agricole », conclut-il.

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