L’Algérie est un pays traditionnellement grand producteur de dattes. Cependant, les produits dérivés des dattes restent faibles, et ce, malgré la demande qui a explosé dans le marché mondial, ces dernières années, notamment sur le sucre de datte qui s’échange à plus de 500 dollars le baril.
Selon Ouahiba Bahloul, directrice générale de la chambre algérienne de commerce et de l’industrie, c’est l’occasion pour booster l’économie hors hydrocarbures. « On a voulu mettre l’accent sur cette transformation pour encourager les opérateurs, ainsi que les jeunes promoteurs à s’engager et à investir dans ce créneau», indique-t-elle, à la Chaîne 3 de la Radio Algérienne.
Selon la même responsable, l’Algérie dispose pratiquement de tout les dérivés de dattes, à l’image du miel, du vinaigre, du sucre, des pattes, et encore de l’alcool chirurgical. « Il y a des possibilités à exporter un produit transformé avec une forte valeur ajoutée », indique-t-elle.
Abdelmadjid Khobzi, un investisseur de Biskra, s’est déjà lancé dans la production industrielle de sucre de datte, et la demande sur ses produits ne manque pas. « La production du sucre de datte peut arriver jusqu’à 3600 tonnes par an, j’ai des commandes énormes, surtout pour le Canada, la France, et l’Allemagne », dit-il.