Législatives du 12 juin : une seconde étape dans le processus de l’édification de l’Algérie nouvelle

Les élections législatives anticipées s’approchent un grand pas. Après la révision des listes électorales, le délai de dépôt des candidatures s’achève dans 5 jours.

Cette échéance bien particulière constitue une étape décisive dans l’édification de « l’Algérie nouvelle ». Dans le cadre du fil rouge de la Radio Algérienne portant sur les préparatifs des législatives, le journaliste de la Chaine 3 Mohamed Saim revient, dans sa chronique, sur les enjeux de ce scrutin.   

S’inscrivant dans la stratégie de réformes du Président Abdelmadjid Tebboune, l’élection législative du 12 juin, second scrutin après le référendum sur la nouvelle Constitution, conforte les bases du processus du changement en Algérie. « Le 12 juin 2021, un autre rendez-vous du processus en cours pour opérer une véritable mue, avec la moralisation de la vie politique et de la vie publique avec comme points de chute le renouvellement des institutions de l’Etat et la réhabilitation des instances élues », décortique le chroniqueur.

Les partis politiques, les indépendants et pour la première fois, une société civile fortement mobilisée passeront par l’examen des urnes pour aller vers cette nouvelle Assemblée crédible, forte et loin des pratiques anciennes qui avaient, durant la précédente législature entaché le centre du pouvoir législatif au même titre que le pouvoir exécutif.    

Ce passage à une neuvième législature sera marqué, si l’on se fie aux gages de transparence et aux nouvelles règles du régime électoral, par un renouvellement générationnel. La nouvelle Assemblée nationale sera, a fortiori, occupée par des élus jeunes avec un niveau universitaire et une meilleure représentation de la femme.

En plus de la recomposition de l’hémicycle Zighoud Youcef, les élections du 12 juin risquent de modifier les équilibres du pouvoir exécutif, puisque la composition du prochain gouvernement dépendra des résultats des urnes, conforment à la nouvelle constitution adoptée le 1er novembre de l’année écoulée. Allons-nous avoir un premier ministre ou un chef du gouvernement ? Serons-nous gouvernés par une majorité parlementaire ou une majorité présidentielle ? Ces questions seront tranchées au lendemain du 12 juin.  

 

   

 

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