Sous-traitance : l’Algérie a les compétences et l’intelligence nécessaires pour réaliser l’objectif d’intégration

Sous le thème « sous-traitance et intégration nationale : enjeux et perspectives », des journées d’études sont organisées par l’Institut national d’études de stratégie globale (INSEG) au niveau de l’école militaire polytechnique. Durant deux jours, opérateurs économiques civiles et militaires échangent leur expertise, dans le but de développer la sous-traitance.

À l’ouverture des travaux, le Général Major Salim Grid, Directeur des fabrications militaires insiste sur la nécessité pour l’Algérie de relever le défi de fabriquer des produits de qualité. Pour réaliser cet objectif, l’Algérie a adopté une nouvelle vision de restructuration du tissu industriel national. « Le regroupement de plusieurs entreprises publiques passera par la création d’une plateforme industrielle mécanique nationale », annonce le directeur des fabrications militaires.

Une dizaine de départements ministériels et de nombreux entrepreneurs ont participé à ces journées d’étude. Pour Abdelaziz Medjahed, Directeur général de l’Institut national d’études de stratégie globale, « s’ils menaient à bien leurs missions respectives, l’ensemble des participants contribueront à réaliser plus de la moitié des objectifs tracés dans le programme du président de la république.»

L’heure n’est plus au constat, ni aux solutions déjà connues, mais à l’action, estime Kamel Agsous, Président des Bourses de sous-traitance.

Des avantages fiscaux et douaniers au profit des sous-traitants 

L’entrepreneur Rachid Bekhechi se félicite des nouveaux avantages accordés aux sous-traitants. Depuis la publication d’un décret en novembre 2020, les intrants industriels destinés à la sous-traitance sont exonérés des droits de douanes. Un avantage compétitif qui permettra à la production algérienne de concurrencer les importations et même d’envisager l’exportation.

Transition énergétique : un secteur à fort potentiel de sous-traitance

« L’efficacité énergétique constitue un marché à fort potentiel », révèle Tahar Moussaoui, représentant du ministère de la Transition Energétique et des Energies Renouvelables, qui souligne la possibilité de réaliser de nombreux investissements et de créer de nouveaux emplois. 

Source: Radio Algérie Multimédia
Couverture: Amina Hadjiat & Riad Brihmat
 

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