Changements climatiques: l’Algérie déterminée à apporter sa contribution à la stratégie de lutte de l'ONU

Le ministre de la Transition énergétique et des énergies renouvelables, Chems Eddine Chitour, a souligné mardi à Alger la détermination de l’Algérie à apporter sa contribution à la mise en œuvre de la stratégie des Nations Unies pour la lutte contre les changements climatiques.

S'exprimant dans une contribution parue sur le quotidien national "Le Soir d'Algérie", M. Chitour a réitéré l'engagement de l'Algérie à apporter sa contribution à la mise en œuvre de la stratégie des Nations Unies pour la lutte contre les changements climatiques et à participer avec "détermination aux travaux de l’Irena, pour faire avancer les actions en faveur de la promotion des énergies renouvelables".

M. Chitour a rappelé, dans ce contexte, l'élaboration du "livre blanc" sur l'impact des changements climatiques en Algérie, ainsi que les efforts menés pour en atténuer leurs effets "néfastes", assurant que ces efforts ont été "appréciés".

Il a précisé également que l'Algérie a été élue à des organes-clefs de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), à l’issue des travaux de la 21e réunion du conseil de cette organisation inter-gouvernementale les 25 et 26 mai.

Ainsi, l’Algérie a successivement été élue membre, puis vice-présidente de la Commission du programme et de la stratégie (CSP), et aussi comme membre du Comité consultatif sur l'éthique pour un mandat de deux ans, a-t-il mentionné.

De plus, l’Algérie compte déployer au moins 1 000 MW /an en solaire éolien et développer son Plan hydrogène vert pour l’après 2030 en développant le Plan solaire, le dessalement de l’eau de mer et la mise en place d’électrolyseur pour être à terme un pourvoyeur des pays européens qui l’aideront à mettre en place le Plan Hydrogène Vert, a-t-il soutenu.

"Cet hydrogène pourrait remplacer le gaz naturel qui sera laissé aux générations futures.

Pour la mise en place de ce plan Marshall qui est une rupture d’avec la rente pétrolière et gazière, il faudra former des milliers d’ingénieurs et des dizaines de milliers de techniciens.

La mise en place de l’Institut de la transition énergétique renouvelable (ITEER) à Sidi Abdallah est un premier jalon dans la formation de l’élite", a tenu à ajouter M. Chitour.

Evoquant la prochaine conférence climatique mondiale la COP 26 qui se tiendra à Glasgow en Ecosse du 1 au 12 novembre prochain, M. Chitour a affirmé que cette conférence constitue "le nouvel espoir pour sauver la Terre".

Selon le ministre, les "attentes à l'égard de cet événement sont élevées" et que la COP26 sera le premier sommet au cours duquel seront examinés les progrès accomplis ou non depuis la signature de l'Accord de Paris sur le climat en 2015 ainsi que l'occasion de fixer de nouveaux objectifs à long terme pour lutter contre le changement climatique.

Cette conférence constitue aussi, selon M. Chitour, "un espoir pour les Africains", impactés "durement et sans réplique contre les méfaits des changements climatiques, qui ne sont pour rien dans les 1 400 milliards de tonnes de CO2, qui aspirent à une justice écologique, une justice énergétique ou ne serait-ce qu’on appliquant les 17 recommandations du millénaire proposées par les nations Unies".

A cet effet, il a souligné que "l’Algérie est prête à faire son devoir pour la réussite de la COP 26 qui est, à bien des égards, l’un des derniers espoirs pour sauver la planète".

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