Référendum d'autodétermination au Sahara occidental: l'UA et l'ONU appelées à peser de leurs poids

Le ministre sahraoui des Affaires étrangères,  Mohamed Salem Ould Salek a affirmé, mercredi à Alger, que l'Union africaine (UA) et l'ONU doivent peser de leurs poids pour faire pression sur le Maroc en vue de l'amener à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, unique issue du conflit conformément à la légalité internationale.

"L'UA et l'ONU sont appelées à faire pression sur le Maroc en lui imposant le respect des frontières avec ses voisins, dont le Sahara occidental, et en l'amenant à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, car il s'agit de la seule issue conforme à la légalité internationale", a déclaré M. Ould Salek à la presse au sortir de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra.

"Nous invitons la communauté internationale à assumer ses responsabilités pour mettre fin à l'occupation dans notre pays et imposer le droit du peuple sahraoui à la liberté et la souveraineté, à l'instar des autres pays", a-t-il ajouté.

"Nous avons signé, en 1991, un plan de règlement mettant fin à une guerre qui avait duré 16 ans entre le Royaume du Maroc et la République sahraouie, et avions convenu d'un plan de paix basé sur la pratique par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination à travers un référendum libre. Hélas, le Maroc a sapé tous les efforts de la Communauté internationale et entravé ceux des Nations unies et de l'OUA (UA actuellement), visant la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, a poursuivi le ministre sahraoui.

Il a, également, rappelé que le Sahraouis "ont accepté le référendum comme solution réaliste et pacifique. C'est le Maroc qui a refusé la mise en œuvre du plan de règlement en fomentant toutes sortes d'entraves".

"Alors que la Communauté internationale et le SG de l'ONU tentent de nommer un Envoyé personnel pour relancer le processus de paix, le Maroc invoque de nouveaux subterfuges en prétendant que le Front Polisario jouirait d'un soutien militaire iranien, ce qui est fallacieux et illusoire", a souligné M. Ould Salek.

               

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