Création d'un groupe parlementaire d'amitié algéro-mauritanienne

Un groupe parlementaire d'amitié algéro-mauritanienne a été créé jeudi à Nouakchott en vue d'échanger les expériences entre les parlements des deux pays et œuvrer au renforcement et à la consolidation des relations bilatérales.

A cette occasion, le premier vice-président de l'Assemblée nationale mauritanienne a souligné que les relations entre les deux pays "ont été imposées par les réalités de la géographie et de l’histoire", appelant à œuvrer pour leur "renforcement" et leur "élargissement".

Il a également plaidé pour le lancement de "projets communs", ainsi que "l'échange d’expériences et d’expertise" pour renforcer la coopération entre les deux pays "notamment en matière de sécurité".

De son côté, le président du groupe parlementaire, Djamel Aidali, a rappelé que les relations entre les deux pays "sont le fruit des liens de l’histoire, de la culture et du voisinage", soulignant l'importance de "renforcer les relations entre les deux pays frères".

Pour sa part, l'ambassadeur d’Algérie à Nouakchott, Noureddine Khendoudi, a estimé que les relations bilatérales entre les deux pays sont "excellentes" et leur évolution sont "prometteuses" dans l'intérêt des deux peuples "frères et voisins".

Il a relevé que les relations algéro-mauritaniennes qui ont connu un "bond qualitatif" dans plusieurs secteurs, notamment le commerce avec l’installation de sociétés algériennes en Mauritanie, et la formation, sont sur la "bonne voie".

"Une fois l’ouverture des frontières accomplie, il faut la compléter par la signature de l’accord portant création du comité bilatérale frontalier et construire la route Tindouf-Zouerate", a-t-il ajouté.

L’ambassadeur a salué, par la même occasion, la politique du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à travers le programme de relance économique et de lutte contre la pauvreté, estimant qu'il s’agit là d'"une louable démarche identique à celle du Président Abdelmadjid Tebboune visant à lutter contre l’exclusion et la pauvreté dans les zones d’ombre en Algérie".

Les intervenants ont mis en exergue le rôle de la diplomatie parlementaire comme "facteur de rapprochement entre les deux pays".