Le chic burnous et la kachabia redeviennent à la mode dans la Hodna

En ces périodes de grands froids, le port de la kachabia et du burnous, des habits ancestraux, provoquent un engouement particulier de la part de  citoyens des Hauts Plateaux, en dépit de leurs prix élevés.

Pour les acquérir il leur faut, suivant leur qualité,  débourser entre 60.000 à 250.000 dinars pour un burnous ou bien une kachabia tissés en poils de chameau  (ouaber).

Ces mêmes types de vêtements confectionnés en pure laine sont, pour leur part, cédés entre 4.000 et 5.000 dinars.

Est-ce en raison des conditions climatiques,  ou bien parce qu’ils sont redevenus à la mode que leurs prix ont augmentés ?  Des revendeurs expliquent que le nombre des artisans qui les confectionnaient habituellement a diminué sensiblement et que les prix de l’ouaber et de la laine ont connu une sensible augmentation.

Les personnes moins aisées financièrement ont, cependant, la possibilité de  se vêtir de copies confectionnées dans des tissus moins nobles, à l’exemple de la flanelle. 

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