Deuxième sommet Trump/Kim mercredi soir à Hanoï

Le président américain, Donald Trump, retrouve mercredi soir à Hanoï le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, pour un deuxième sommet après celui du juin dernier à Singapour qui s'est traduit par une amélioration des relations bilatérales, ont rapporté des médias.

MM. Trump et Kim doivent ainsi se retrouver pour leur second entretien au sommet à Hanoi, capitale du Vietnam. Ils doivent se rencontrer tout d'abord pour un dîner dans la soirée  puis échanger des discussions jeudi en présence de leurs délégués respectifs.  

M. Trump aura un tête-à-tête avec Kim Jong Un au Sofitel Legend Metropole, un luxueux établissement situé en plein cœur de la capitale. Un dîner avec leurs proches conseillers est ensuite prévu.

Des questions telles que la feuille de route vers la dénucléarisation, l'assouplissement des sanctions contre la Corée du Nord et l'éventualité d'une déclaration d'armistice devraient figurer en bonne place de l'ordre du jour de ces entretiens.   

Le premier sommet entre la Corée du Nord et les Etats-Unis a eu lieu en juin 2018 à Singapour, et s'est traduit par une amélioration des relations bilatérales.

Dans un communiqué conjoint signé à l'issue de cette réunion, M. Trump  s'est engagé à fournir des garanties de sécurité à la Corée du Nord tandis  que M. Kim a réaffirmé son engagement ferme et inébranlable à une dénucléarisation complète de la péninsule de Corée. 

A quelques heures d'un tête-à-tête, le président américain a mis en avant l'exemple du Vietnam, pays communiste qui a embrassé le capitalisme et tourné la page de la confrontation avec les Etats-Unis.        

"Le Vietnam se développe comme peu d'autres endroits au monde. La Corée du Nord ferait la même chose - et très rapidement - si elle décidait de dénucléariser", a tweeté M. Trump, évoquant la possibilité d'un avenir "génial" pour le pays reclus, aujourd'hui sous le coup de nombreuses sanctions internationales.

Pour tenter d'arracher des "concessions" à Pyongyang, les Etats-Unis pourraient accepter des gestes symboliques, comme l'ouverture d'un bureau de liaison ou une déclaration pour mettre fin formellement à la guerre de Corée, qui ne s'est achevée en 1953 que par un simple armistice.

"Je ne veux brusquer personne", a-t-il lancé avant son départ de Washington, semblant vouloir tempérer par avance les espoirs suscités par le sommet vietnamien.

Monde, Asie, Amériques