Le nouvel aéroport d’Alger : une plaque d’échanges entre l’Europe et l’Afrique

Prévu pour servir de carrefour d'échanges entre l’Europe et le continent Africain, le nouvel aéroport d’Alger, d’une superficie de 20 hectares est prévu, une fois achevé, de gérer un flux de quelque 11 millions de voyageurs/an.

Cette infrastructure disposera de 120 points d’enregistrement de passagers, de 84 guichets de contrôle et de 9 tapis roulant permettant d’acheminer 1.800 bagages par heure

Equipée d’un parking pouvant accueillir 4.500 véhicules et d’un hôtel de 5 étoiles, elle sera reliée au métro et au réseau ferroviaire national.

Les nouveaux aménagements réalisés au niveau des pistes d’atterrissage vont lui permettre, par ailleurs, d’accueillir les plus gros porteurs en activité dans le monde, à l’exemple de l’Airbus A380.

Le ministre des Transports, Boudjema Talai, qui y a effectué une visite, lundi,  s’est déclaré « très satisfait » de l’avancement des travaux, dont il a relevé qu’ils se déroulent en conformité avec le planning initialement retenu, annonçant qu’il entrera en exploitation vers la fin de 2018.

Le train assurant une liaison régulière avec le nouvel aéroport sera opérationnel dés le mois de juillet de la même année, alors que la ligne de métro n’y sera connectée qu’à partir de l’année 2020.

A noter que le coût global de ce méga projet est estimé à 74 milliards de dinars, dont 45 milliards seront financés par l’Entreprise de gestion des aéroports et les 39 milliards restants par le Trésor public. 

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