Ses « Ya Ya… » font toujours les fêtes : Cheb Hasni, l'icône indélébile de la chanson sentimentale algérienne

Vingt ans après sa disparition, le roi de la chanson sentimentale Cheb Hasni suscite toujours l'admiration de ses fans qui sont nombreux à saisir l'opportunité offerte par les réseaux sociaux de la toile pour rendre hommage au regretté artiste.

De nombreuses photos, vidéos, articles de presse et commentaires sur le parcours du raï-lover s'échangent entre internautes via Facebook où une page lui est spécialement dédiée, sous la houlette de l'Association de promotion et d'insertion de la chanson oranaise (APICO).

Cette initiative a pour but de "réunir l'auditoire de Hasni où qu'il se trouve pour rendre hommage, tous ensemble, au regretté chanteur avec un slogan commun intitulé "Mazal gaad fi gloubna" (toujours présent dans nos cœurs), souligne le président de l'APICO, Nasreddine Touil.

De l'avis de ses admirateurs, Hasni était "un artiste pas comme les autres", se distinguant par son style original parce qu'il était "proche des gens", exprimant à merveille leur "souffrance" et leur "joie".

Né le 1er février 1968, l'auteur de "Mazal Kayen l'espoir" eut à son actif une centaine de titres à succès dont "Kindir ana nansak" (comment t'oublier), "Matabkich hada mektoubi" (ne pleure pas, c'est mon destin) et "Tal ghyabek" (ton absence a trop duré).

Le 29 septembre 1994, Cheb Hasni fut assassiné par deux balles à la tête à sa sortie d'un café dans son quartier natal d'Es Seddikia (ex-Gambetta) à Oran. 

A noter que l'emission "Serial Taggeur" produite par la radio Chaine 3, du lundi 29 septembre lui est entièrement dédiée et un concert lui est consacré dans la soirée à la salle Atlas à Alger.   

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