Le président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, a affirmé passer outre, désormais, les objections Américaines à ses projets diplomatiques, même si la relation avec Washington « est déjà tendue ».
De retour de New York où il a prononcé un discours sévère à l’adresse de l’occupant Israélien de la Palestine, en particulier, il a déclaré avoir l’intention d’en finir avec le fonctionnement « ancien » des discussions de paix.
Il a, aussi, prévenu, qu’en dépit de la réprobation Américaine, il ne renoncerait pas à faire adhérer la Palestine à la Cour pénale internationale en cas de veto US à la future résolution sur la fin de l'occupation Israélienne.
Il a, d’autre part, qualifié de « partiale » la réaction Américaine à son discours devant l'ONU réclamant la fin de l'occupation Israélienne, l'indépendance de l'Etat de Palestine et accusant Israël de génocide et d'apartheid.
« La direction Palestinienne subit, a-t-il dit, de fortes pressions pour ne pas aller au Conseil de sécurité et adhérer à des organisations internationales », ajoutant qu’il entendait maintenir sa décision de présenter une résolution au Conseil de sécurité.
« Des discussions sont en cours avec certains pays, pour un vote, d'ici trois semaines, sur un projet de résolution réclamant le retrait des Israéliens des territoires occupés depuis 1967 et un Etat Palestinien ayant Jérusalem-Est pour capitale », a-t-il encore fait savoir.
« Il faudra également préciser une date butoir pour la fin de l'occupation. Nous voulons fixer cette limite pour reprendre. Nous sommes déterminés à poursuivre la lutte politique et nous ne reprendrons aucune négociation ne prévoyant pas un calendrier pour la réalisation de nos objectifs », a-t-il martelé.